samedi 13 septembre 2014

L'ASSIETTE AU BEURRE - N°33 (1901) - L'Héritage par Heidbrinck

- Vois ce que j'en fais... de tes héritiers.

Crédit : Bibliothèque Nationale de France - Gallica. Dessins de Heidbrinck.
Le numéro complet ici :


- Il n'est pas prudent à vous, ma chère soeur, de confier vos fonds à un notaire sans religion. 


- Pour vous assurer le Paradis, votre sainte parente lègue sa fortune entière à une communauté religieuse. 


- J'ai un frère naturel qui vient pour un million dans la succession de mon père. Monseigneur, Monsieur le ministre et vous, cher docteur, je me recommande à vos... bons soins pour le faire admettre dans une maison... de... santé. 


- Je crois que je ferais bien de ne pas attendre pour lui parler de son testament. 


- Nom de D... femme Poirot, sachez que je ne reçois mes ouvrières qu'à l'usine !
- Pardonnez-moi, monsieur, je viens vous dire de ne plus compter sur mon travail... Je viens d'hériter 700,000 francs. 


- Oh ! chère madame Poirot, venez donc dîner ce soir... en famille, avec votre charmante fille... Je me ferai un plaisir de lui présenter mon fils... 


- Les valeurs de votre cher oncle tombent tous les jours... Si Dieu ne le rappelle pas bientôt à lui... 


- Je n'oublie pas que vous avez sauvé mon fils. Voici une lettre qui vous assurera un secours après ma mort. 


- La voilà comtesse, la proxénète ! Mon vieux docteur, tu auras soin de lui combiner un petit régime... Moi je soignerai les testament !... 


- Les héritiers sont à Nice... 


- Je ne trouve que cinquante mille !...
- Eteignons les cierges. 


- Quelle tempête, ma chère enfant ! tu penses à ton mari qui est en mer ?
- Et à notre contrat... qui n'est pas au dernier survivant. 


- Je lègue la moitié du rapport de ma maison d'en face à la Ligue des Patriotes.


Crédit : Bibliothèque Nationale de France - Gallica. Dessins de Heidbrinck.

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