mardi 28 juin 2016
mardi 21 juin 2016
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jeudi 16 juin 2016
mercredi 15 juin 2016
mardi 14 juin 2016
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samedi 11 juin 2016
vendredi 10 juin 2016
jeudi 9 juin 2016
mercredi 8 juin 2016
Chronique d'urbanisme festif
Y'a de l'idée... Il ne manque que le volet culturel... L'auteur devrait prendre attache avec Mme Hidalgo !
Allégorie par paulfortune1975
La place de la République porte assez bien son nom : c’est depuis
toujours un repaire de crevards, alcoolo et autres clodos quand elle
n’est pas squattée par les roms ou les clandos. Dans les grands jours,
elle devient le centre festif de manifestations inutiles, laides et
parfois violentes. Les plus jeunes se souviennent de ces drapeaux
algériens, marocains ou palestiniens agités pour l’élection de François
Hollande, les moins jeunes peuvent verser une larme d’émotion sur l’âge
d’or de la fête de la musique, dans les années 90, quand ça dégénérait
en baston générale à partir de minuit entre les effluves de merguez et
les décibels insupportables de la scène Ricard. C’était le bon temps où
les flics pouvaient charger et cogner allègrement en fin de soirée,
choisissant de préférence les cibles les plus bronzées, on ne sait trop
pourquoi… Il n’y avait pas de smartphone à l’époque, et on pouvait se
raconter les exploits de la veille en enjolivant copieusement, sur la
base de quelques images fugitives vues au journal télévisée. Mais
toujours, c’était la fête de la racaille.
La transformation récente de la place était, une fois n’est pas coutume, un projet urbanistique relativement réussi, un peu trop peut-être, puisqu’il permet de vastes rassemblement de bobos et de gauchistes. Quand ce ne sont pas les Charlies apeurés qui viennent clamer « même pas peur » en déposant des fleurs et des bougies, ce sont les pires fanatiques gauchistes qui prennent racine. Bref, il faut détruire cette place, se débarrasser de cette statue hideuse, et CONSTRUIRE UN PUTAIN DE CENTRE COMMERCIAL DE CINQ ÉTAGES, tout en verre et en béton, avec un restau panoramique en terrasse, hors de prix comme il se doit, sur le modèle de la récente brasserie Barbès (mais en plus cher).
On sera enfin tranquille, et l’allégorie sera complète : la république finit en shopping mall pour touristes et bobos friqués.
Source : paulfortune1975.wordpress.com
La transformation récente de la place était, une fois n’est pas coutume, un projet urbanistique relativement réussi, un peu trop peut-être, puisqu’il permet de vastes rassemblement de bobos et de gauchistes. Quand ce ne sont pas les Charlies apeurés qui viennent clamer « même pas peur » en déposant des fleurs et des bougies, ce sont les pires fanatiques gauchistes qui prennent racine. Bref, il faut détruire cette place, se débarrasser de cette statue hideuse, et CONSTRUIRE UN PUTAIN DE CENTRE COMMERCIAL DE CINQ ÉTAGES, tout en verre et en béton, avec un restau panoramique en terrasse, hors de prix comme il se doit, sur le modèle de la récente brasserie Barbès (mais en plus cher).
On sera enfin tranquille, et l’allégorie sera complète : la république finit en shopping mall pour touristes et bobos friqués.
Source : paulfortune1975.wordpress.com
mardi 7 juin 2016
lundi 6 juin 2016
De l'art et la manière de retourner sa veste
De l’efflorescence maoïste, ultime et sépulcrale floraison
révolutionnaire qui s’épanouit à la charnière des décennies soixante et
soixante-dix, livrant aux regards les symptômes évidents de cet aveuglement
persistant et chronique qui affecta pendant longtemps l’intelligentsia de
gauche, au climat de désenchantement paradoxalement favorisé par l’arrivée des
socialistes au pouvoir, l’entre-deux mai fournit la trame chronologique et
dramatique de ce basculement en profondeur qui vit disparaître une figure, celle
de l’intellectuel maître-à-penser, et une attitude, le prophétisme politique.
Si au début de la période considérée existait encore une « culture de la
Révolution », appréhendable à travers le phénomène maolâtre et les lectures
hystérisées qui l’accompagnèrent, dix ans plus tard l’effondrement de toutes
ces références s’est accompagné d’une mutation majeure, celle de la
redéfinition du rôle et de la fonction des intellectuels dans la société
française (...)
Introduction
Première partie. Derniers feux révolutionnaires et prémisses
de la critique antitotalitaire (1970-1976)
1. La Chine ou le crépuscule du mythe révolutionnaire
2. La dénonciation de L’Archipel du Goulag
Deuxième partie. La redéfinition des enjeux et des attitudes
(1976-1978)
3. L’imposition de la problématique totalitaire
4. Le temps des abjurations et des reconversions
Troisième partie. Le désenchantement intellectuel et
politique (1978-1983)
5. Sous le signe des droits de l’homme et de la démocratie
6. Les intellectuels à la recherche d’une identité perdue
Conclusion
Bibliographie
Pour le plaisir, cette critique par Simon Leys des idioties écrites par Macciochi. "que les idiots disent des idioties, c'est comme les pommiers
produisent des pommes, c'est dans la nature, c'est normal (...)"
Mort de Simon Leys : Polémique sur le plateau d... par LePoint
Mort de Simon Leys : Polémique sur le plateau d... par LePoint
dimanche 5 juin 2016
Les cocos, une espèce en voie de disparition
Ils ne sont plus qu'une cinquantaine d'après Le Parisien et les derniers spécimens ce sont réunis à Paris le 1er juin. Nicolas Hulot s'est rendu sur place pour mesurer l'étendue des dégâts pour la biodiversité...
Pour rappel, la reproduction des cocos est d'autant plus difficile qu'ils sont divisés en de nombreux groupuscules et qu'ils craignent la liberté.
Nous ignorons si Kim Jong-un a envoyé un spécimen nord-coréen !
samedi 4 juin 2016
BHL n'existe pas, je l'ai rencontré
Quitte à passer pour un antisémite rabique aux yeux des ligues de vertu, c'est avec un grand plaisir que je mets en ligne cette étude, un peu ancienne mais toujours d'actualité de Jean-Baptiste Botul !
Les preuves de l'inexistence de Bernard-Henri Levy
Tout chez toi est imaginaire (...) Ton inexistence morale, chevalier du
vide, révèle l’inexistence, sous l’armure, des croisés de notre génération
blanche. Et cette inexistence est inscrite en tes initiales, BHL. Tu n’as même
pas de nom à toi, rien qu’un sigle, comme RATP ou SNCF.Guy Hocquenghem
blanche. Et cette inexistence est inscrite en tes initiales, BHL. Tu n’as même
pas de nom à toi, rien qu’un sigle, comme RATP ou SNCF.Guy Hocquenghem
J’imagine ton étonnement ou ton incrédulité, cher lecteur. Comment, Bernard-Henri Levy n’existerait pas ? Certes, le personnage qui signe livres et articles sous ce nom, qui se répand sur le petit écran, qui voyage de part le vaste monde, qui épouse des actrices, qui correspond par courriel avec un célèbre romancier, et même réalise des films nous est bien connu. S’il se trouvait encore à ce jour une seule personne digne de foi déclarant ne pas connaître Bernard-Henri Levy, il faudrait en conclure : premièrement, elle n’est pas équipée d’un poste de télévision ; secondement, elle n’a jamais mis les pieds dans une salle d’attente de médecin ou de de dentiste, ni même pénétré dans l’échoppe d’un coiffeur (à moins qu’elle ne préfère, dans l’une ou l’autre de ces situations, la lecture de mes ouvrages ou celle des livres de mes confrères, tous genres confondus, à celle des magazines sur papier glacé proposée aux patients et clients) ; troisièmement, elle est sourde ou aveugle, ou bien, plus grave, elle ignore également l’existence d’Arielle Dombasle !
vendredi 3 juin 2016
Heidegger, fashion victim ou victime de la purification de la philosophie ?
"Heidegger, ce ridicule petit-bourgeois national-socialiste en culotte de golf." Thomas Bernhard - Maîtres anciens.
Laissons le mot pour rire au maoïste de salon Badiou qui écrit :
Heidegger "a aussi la petitesse d’un antisémite
vulgaire, il importe absolument de faire admettre partout que quelqu’un peut
être ou avoir été anticommuniste, stalinien, philosémite, antisémite,
monarchiste, démocrate, militariste, nationaliste, résistant, nazi ou
mussolinien, internationaliste, colonialiste, égalitaire, aristocratique,
machiste, élitiste, et j’en passe, et être un philosophe de la plus grande
importance (...) A bas les petits maîtres de la purification de la philosophie ! "
jeudi 2 juin 2016
TROTSKY - Qu'est-ce que le national-socialisme ? (1933)
Léon Trotski - Qu'est-ce que le national-socialisme ?
Les esprits naïfs pensent que le titre de roi tient dans la
personne même du roi, dans son manteau d'hermine et sa couronne, dans sa chair
et son sang. En fait, le titre de roi naît des rapports entre les hommes. Le
roi n'est roi que parce qu'au travers de sa personne se réfractent les intérêts
et les préjugés de millions d'hommes. Quand ces rapports sont érodés par le
torrent du développement, le roi n'est plus qu'un homme usé, à la lèvre
inférieure pendante. Celui qui s'appelait jadis Alphonse XIII, pourrait nous
fait part de ses impressions toutes fraîches sur ce sujet.