lundi 6 juin 2016

De l'art et la manière de retourner sa veste




De l’efflorescence maoïste, ultime et sépulcrale floraison révolutionnaire qui s’épanouit à la charnière des décennies soixante et soixante-dix, livrant aux regards les symptômes évidents de cet aveuglement persistant et chronique qui affecta pendant longtemps l’intelligentsia de gauche, au climat de désenchantement paradoxalement favorisé par l’arrivée des socialistes au pouvoir, l’entre-deux mai fournit la trame chronologique et dramatique de ce basculement en profondeur qui vit disparaître une figure, celle de l’intellectuel maître-à-penser, et une attitude, le prophétisme politique. Si au début de la période considérée existait encore une « culture de la Révolution », appréhendable à travers le phénomène maolâtre et les lectures hystérisées qui l’accompagnèrent, dix ans plus tard l’effondrement de toutes ces références s’est accompagné d’une mutation majeure, celle de la redéfinition du rôle et de la fonction des intellectuels dans la société française (...)

Introduction
Première partie. Derniers feux révolutionnaires et prémisses de la critique antitotalitaire (1970-1976)
1. La Chine ou le crépuscule du mythe révolutionnaire
2. La dénonciation de L’Archipel du Goulag
Deuxième partie. La redéfinition des enjeux et des attitudes (1976-1978)
3. L’imposition de la problématique totalitaire
4. Le temps des abjurations et des reconversions
Troisième partie. Le désenchantement intellectuel et politique (1978-1983)
5. Sous le signe des droits de l’homme et de la démocratie
6. Les intellectuels à la recherche d’une identité perdue
Conclusion
Bibliographie


Pour le plaisir, cette critique par Simon Leys des idioties écrites par Macciochi. "que les idiots disent des idioties, c'est comme les pommiers produisent des pommes, c'est dans la nature, c'est normal (...)"



Mort de Simon Leys : Polémique sur le plateau d... par LePoint

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