dimanche 25 juin 2017

DANS L'ASSIETTE DES VOISINS 2




Même au McDo, le Big Mac de la table voisine est toujours plus beau que le mien.

Au menu aujourd'hui : des maillots de bains animaliers, des portes à fleurs, de l'art académique, des sports de combat, une ville la nuit, de la cavalerie médiévale, des étudiants gnangnans... et de la lingerie vintage.



La rubrique mode pour commencer. Ce n'est qu'un vague pressentiment, mais les maillots léopards ça pourrait revenir à la mode !

Elizabeth Taylor (et Lavigue jeune)

Ava Gardner

Arlene Dahl

Rhonda Fleming 
Diana Dors
Gene Tierney

Jayne Mansfield

Charles Atlas en 1945, dans un modèle pour homme, parité oblige
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Pour accéder à la rubrique architecture, il suffit de passer l'une de ces portes Art Nouveau.





via Kulturologia

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Que serait une assiette des voisins sans art ? Une oeuvre de Cristo !
Au moins, le parcours de l'exposition est bien balisé. On ne risque pas d'y perdre la belle-mère (et le beau-père, parité oblige). C'est au Lac Iseo, en Italie et les amateurs de land-art s'y pressent.






Via Designboom

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Un peu de catch féminin pour se reposer les neurones. Les Bennett Sisters se crêpaient le chignon sur scène entre 1910 et 1915. Les Yankees appellent ça des Vaudevilles pendant l'Ère du progrès, l'équivalent de notre Belle Époque...


Et de la boxe anglaise aussi !

Source : Bibliothèque du Congrès (Washington)

Parité oblige, je rajoute le Bourreau de Béthune.



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Passons à la rubrique bande dessinée avec ces 4 Cavaliers de l'Apocalypse, leurs canassons (parce qu'un cavalier à pied, ce serait un fantassin) et leurs attributs (parce que sans attribut, il n'y aurait pas de grammaire).

Le cheval roux (!) symbolise la guerre. Attribut : l'épée

Le cheval blanc symbolise la conquête. Attribut : l'arc

Le cheval noir symbolise la famine. Attribut : la balance

Le cheval pâle symbolise la mort. Attribut : la faux
Source : Collection des manuscrits enluminés de la British Library (avec toutes les illustrations)

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Une petite virée nocturne avec Tom Gagner. C'est à Londres





Source : Tom Gagner

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Notre rubrique ethnologique. encore des Anglais, mais en couleurs et à Cambridge. Voilà un peuple bien curieux...
C'est bien la peine de leur payer des études, s'ils finissent bourrés et à poil comme n'importe quel hooligan (comme ne le dirait pas Péronnelle des Calanques).





Dans le cadre de la parité...


Le reportage complet est ici

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Pour finir cette chronique et parce que vous n'êtes là que pour ça... Deux p'tites photos de lingerie !



Photos de Stanley Kubrick (1949), via la Bibliothèque du Congrès à Washington

2 commentaires:

  1. À propos des chevaux de la Collection des manuscrits enluminés de la British Library
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    Bien au delà de la culture judeo-latino-chrétienne les chevaux avaient un rôle mythique même dans la culture orientale.
    Pour se débarrasser des "puants" HiongNou du Nord , il fallait une cavalerie pouvant rivaliser avec celle de ce peuple nomade et insaisissable. Le cheval chinois était bien incapable d'affronter le cheval des steppes.
    Seuls les chevaux du lointain Ferghana répondaient à ces exigences
    Mais, le maintien de l'empire ne passait pas seulement par les succès militaires, il passait aussi par une idéologie qui conférait à l'empereur le statut de Fils du ciel . L'empereur Han désirait ardemment disposer d'une substance réputée conférer l'immortalité: la sueur rouge des chevaux du Ferghana ,là-bas, bien à l'ouest de la porte de Jade bien après le désert du Taklamakan .
    .
    Un certain champignon vivant en symbiose dans le pelage humide de sueur du cheval donnait cette coloration rouge rouille célèbre des milliers de km plus à l'Est.
    Les chinois était prêts à payer les prix exorbitants de ces chevaux en échange de ce qu'ils avaient de plus précieux: La Soie. Mais le trajet vers le "lointain ouest" ne leur était pas étranger depuis des siècles voir depuis des millénaires.Ils venaient acheter une denrée porteuse de vertus d'immortalité ( déjà) :Le Jade . Ils venaient au sud du Taklamakan au piémont des Monts Kun Lun où un peuple étrangement roux et porteur de tartans en faisait l'extraction. Encore plus curieusement les premiers voyageurs venus de l'Ouest au pays de la Soie décrivaient le pays des Sères peuplé de grands Roux vêtus de tartans. Ces voyageurs ne dépassaient pas les passes des Pamirs et donnaient à "leurs chinois" les traits de ce qu'il faut bien appeler des Indo Européens....
    Ce sont les chevaux de l'Apocalypse qui ont déclenché mon commentaire.

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    1. Merci de ce commentaire érudit.
      C'est l'esprit futile de ces billets. Je pose l'assiette et ce sont les convives qui la remplissent. Une forme désuète commensalité, comme l'écrirait Phraseur de la Loire qui ignore le sens de ce mot.

      J'ignorais l'existence de ces chevaux roux bien particuliers...
      Au fait, le cheval rouge du manuscrit de la BL est blanc !

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