mardi 13 juin 2017

On achève bien les chevaux... les danseurs aussi


Ce n'est pas que la trame d'un film de Sydney Pollack... Les Dance Marathons étaient une réalité, déjà dans les années 20.


















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IMPORTANT COMPLÉMENT DU 16 JUIN :
Furtif de Disons me fait élégamment remarquer qu'il manque la bibliographie aléatoire qui fait tout le charme et souvent le seul intérêt de mes billets !

Voici donc la petite bibliographie aléatoire et bien tardive :
Photo d'un marathon de danse français, publiée sur Savoirs d'histoire


- Indispensable, comme l'écrit Furtifn, l'excellent billet du blog Savoirs d'Histoire (pas le genre de trucs torchés en 5 minutes par un folliculaire mitoyen comme Péronnelle des Calanques).

- Un bon papier de Paula Becker sur HistoryLink (avec quelques illustrations et une bonne bibliographie)

- Les archives de l'American Social Hygiene Association sur le site de l'Université du Minnesota (Une vingtaine de documents sur l'interdiction des Marathons)

- Une étude de Barbara Krasner de la William Paterson University, Dance marathons : Get on the dance floor, forget your troubles and forget the American Dream (Importante bibliographie, comme il se doit pour toute production universitaire)

-Un article sur le blog de Jess Zimmerman... un historien qui veut faire partager ses passions, avec en bonus, une bibliographie des articles parus dans la presse de l'époque.

- Un billet de Jake Rossen, How the Dance Marathons of the 30's made sleep deprivation a sport - and paved the way for reality TV (avec des liens dans l'article vers la presse de l'époque)

- Un billet publié chez Edwy sur un ouvrage en français. J. & S. BERTIN - Chevaux de souffrance. Les marathons de danse en Europe (1931 - 1960). Le livre est passé bien inaperçu... Dommage !

- L'ouvrage d'Horace McCoy - On achève bien les chevaux est toujours disponible en Folio Policier




Gloria et moi avions été prévenus par des vieux routiers que la seule façon de tenir le coup jusqu'au bout dans un marathon de danse, c'était d'utiliser au mieux ces pauses de dix minutes grâce à une méthode précise : apprendre à manger son sandwich tout en se rasant et en se faisant soigner les pieds, apprendre à lire les journaux en dansant, apprendre à dormir sur l'épaule de son ou de sa partenaire ; mais tout cela, c'étaient des trucs de métier qui demandaient de l'entraînement.
Horace McCoy - On achève bien les chevaux (Traduction de Marcel Duhamel)

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