L'image de la femme dans les enluminures médiévales

 Sainte Anne apprend à lire à la Vierge (vers 1430)

Une exposition du J. Paul Getty Museum à Los Angeles : Illuminating women in medieval world.

L'objet de cette exposition ? Faire voir une autre image de la femme médiévale (et un peu plus tard) que celle diffusée habituellement. Le Moyen Age n'était pas peuplé que nonnes mystiques et de vierges.

Ce sont donc des lettrées, des enseignantes, des soulardes ou des femmes-bourreaux qui sont mises à l'honneur.

Complètement bourrée à la sortie de la boîte (vers 1260)

Vierge à l'enfant (vers 1410)

Marie Madeleine pendant sa lecture (vers 1510)

Annonciation (vers 1525)

Judith décapitant Holopherne (1469)

Saint Catherine et les anges (1420)

Denise Poncher devant une vision de la mort (vers 1500)

Credit : J. Paul Getty Museum

Toujours sur le même thème, quelques autres images en couleurs d'époque.

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Fauconnerie féminine

Petite bibliographie aléatoire :
Présentation de l'exposition sur Daily Art
Les femmes et la fauconnerie sur Imperial Dreams


A ces images, j'aimerais ajouter celles de deux femmes qui comptent.

Héloïse, qui repose aux côtés de son amant au Père-Lachaise. Elle a accompagné Abélard dans tous ses déménagements posthumes, pas moins de cinq en moins d'un millénaire, sans compter les transferts à l'intérieur du Paraclet. Une fidélité admirable.

Et Christine de Pisan. Une veuve du XVème siècle qui vécut de sa plume, ce qui n'est pas courant ! (Note 1)
On peut feuilleter ses oeuvres dans ces deux manuscrits enluminés de la Bibliothèque Nationale de France (Note 2)

 Tome I des Oeuvres de Christine de Pisan

Tome II des Oeuvres de Christine de Pisan

Notes

Note 1 : Je voulais bien entendu rappeler que rares sont les écrivains et les auteuses à pouvoir vivre de leur littérature. Il n'y avait aucune intention sexiste dans cette remarque. Péronnelle des Calanques écrit aussi mal que Phraseur de la Loire !

Note 2 : Christine de Pisan est citée dans la plupart des opuscules féministes. Toujours les mêmes extraits d'ailleurs. Je me demande bien dans quelle édition ces femmes savantes l'ont lue. La plupart de ses oeuvres sont épuisées depuis belle lurette !