Le procès Weiler s'est terminé tard dans la nuit.
Au cours des dernières audiences les proches de la victime avaient apporté de graves accusations sur sa moralité (L'Humanité, 1er novembre 1929)
(...) Robert Weiler, "maquereau mondain" pour employer le témoignage d'une personne qui s'y connaît en la matière, la tenancière d'une maison de rendez-vous.
(...) Une vie normale de petite bourgeoise "honnête". Ni plus, ni moins pimentée d'aventures que celle de n'importe quelle bourgeoise oisive, dont la seule occupation est la satisfaction de ses instincts érotiques.
Une justice humaine, une justice sociale l'aurait condamnée au travail obligatoire, à un travail physique, qui l'aurait régénérée physiquement et moralement, comme il l'eût sans doute préservée de la déchéance.
La fin, c'est beau comme du Jeannette Vermeersch-Thorez !
Notons que c'est la troisième graphie, en trois jours, utilisée pour le nom de l'accusée par le typo de l'Huma (Weyler, Weiller et Weiler)...
Madame Weiler a été condamnée à 5 ans de prison (L'Humanité, 2 novembre 1929)
Source : L'Humanité des 1er et 2 novembre 1929, via Gallica - Bibliothèque Nationale de France
Tous les billets plus ou moins en rapport avec l'Affaire Weiller sont ICI
Nous pouvons noter la très "émancipatrice" proposition par l'Humanité d'une peine de travaux forcés....
RépondreSupprimerOn ne peut pas tout imputer à Staline ou à Mao....
Les réactionnaires puritains étaient à la tête de l'Humanité en 1929
Le plumitif cocolâtre avait peut-être pu apprécier de visu les bienfaits de la dékoulakisation en URSS ?
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