samedi 23 février 2019

Géopolitique : Du rififi aux Chagos


Ce n'est pas la première fois que l'archipel des Chagos fait l'actualité géopolitique. Depuis de nombreuses années, Maurice revendique ces îles situées à plus de 2000 km de Port-Louis, ce qui lui permettrait d'étendre sensiblement sa zone d'exclusivité économique. Londres et Washington s'y opposent pour pérenniser leur implantation militaire dans l'océan Indien, en particulier la base américaine de Diego Garcia (un véritable porte-avion !). A noter que la France ne semble pas être particulièrement impliquée; elle a pourtant des intérêts stratégiques dans cette région !




(Source AFP) L'archipel des Chagos est un territoire britannique de l'océan Indien au coeur d'un litige international depuis 1965, date de son acquisition par Londres qui en a ensuite chassé les habitants pour installer une base militaire américaine.

- Les Chagos avant 1965 -
Situées au sud des Maldives, les Chagos sont découvertes par les Portugais au 16e siècle mais restent inhabitées jusqu'à leur colonisation par la France au 18e siècle. Des esclaves africains y sont alors amenés pour cultiver la noix de coco et le coprah.
Les Chagos sont cédées en 1814 au Royaume-Uni, qui les rattache en 1903 à la colonie de Maurice. Après l'abolition de l'esclavage en 1834, des travailleurs indiens arrivent dans l'archipel et se mêlent aux premiers habitants.
Seules trois des 55 îles Chagos sont habitées: l'île principale Diego Garcia, Salomon et Peros Banhos.

- L'expulsion des Chagossiens -
En 1965, Londres achète les Chagos pour trois millions de livres aux institutions semi-autonomes de Maurice et les transforme en nouvelle entité: le British Indian Ocean Territory. L'archipel restera ainsi sous contrôle britannique après l'indépendance de l'île Maurice trois ans plus tard.
En 1966, le Royaume-Uni signe un bail de 50 ans avec les Etats-Unis les autorisant à utiliser Diego Garcia à des fins militaires.
Entre 1968 et 1973, les quelque 2.000 Chagossiens, décrits dans un câble britannique de l'époque comme "quelques Tarzans et Vendredis", sont progressivement expulsés de l'archipel. Dans un premier temps, les Chagossiens partis à Maurice en voyage ou pour des soins médicaux se voient interdire de rentrer chez eux. Le reste de la population est expulsé sans ménagement vers Maurice ou les Seychelles entre 1971 et 1973.
Depuis, arguant des raisons de sécurité, les autorités britanniques interdisent toute visite aux Chagos sans autorisation spéciale, rendant impossible un retour des Chagossiens dans leurs îles natales.

- La base de Diego Garcia -
La base de Diego Garcia revêt une importance stratégique considérable pour le Royaume-Uni et les Etats-Unis pendant la guerre froide, alors que la chute de Saïgon et la victoire des Khmers rouges au Cambodge ont amoindri les capacités militaires de Washington en Asie du sud-est, et que la marine soviétique étend son influence dans l'océan Indien.
Après la révolution iranienne de 1979, les Etats-Unis agrandissent la base pour y accueillir davantage de navires de guerre ainsi que des bombardiers lourds.
Diego Garcia joue un rôle majeur dans les deux guerres menées par les Etats-Unis en Irak (1990-1991 et 2003-2006) et dans les bombardements américains en Afghanistan en 2001.
En 2016, l'accord permettant aux Etats-Unis d'utiliser Diego Garcia est prolongé de vingt ans, jusqu'en 2036.

- Les procédures des Chagossiens -
Après leur expulsion, les Chagossiens engagent plusieurs procédures judiciaires. La première, introduite en 1975, se termine en 1982 avec le paiement de 4 millions de livres par le Royaume-Uni et l'octroi de terres sur l'île Maurice d'une valeur d'un million de livres.
En 2007, une cour d'appel britannique autorise les Chagossiens à rentrer chez eux, mais cette décision est annulée par la Chambre des Lords l'année suivante.
En novembre 2016, le gouvernement britannique confirme son opposition à la réinstallation des Chagossiens "pour des raisons de faisabilité, d'intérêt en matière de défense et de sécurité, et de coût pour les contribuables britanniques".
Les Chagossiens et leurs descendants sont aujourd'hui près de 10.000, répartis à Maurice, aux Seychelles et au Royaume-Uni.

- Le fiasco de la réserve marine -
En 2010, les Britanniques présentent un projet de réserve marine impliquant que les îles Chagos soient inhabitées à l'exception de Diego Garcia. Des câbles diplomatiques divulgués par WikiLeaks montrent que le projet est surtout un moyen de mettre un terme aux velléités de retour des Chagossiens.
Le parc est déclaré illégal en 2015 par un tribunal d'arbitrage international.

- Les revendications de Maurice -
L'île Maurice estime que le processus de décolonisation mené par le Royaume-Uni, qui lui a accordé son indépendance en 1968 après l'avoir amputée des Chagos, a violé le droit international. Elle revendique sa souveraineté sur l'archipel et le droit d'y réinstaller ses anciens habitants.
En juin 2017, l'assemblée générale des Nations unies adopte une résolution présentée par Maurice réclamant que la Cour internationale de justice (CIJ) donne son opinion sur l'affaire. Après des audiences publiques du 3 au 6 septembre 2018, la CIJ rend le 25 février un "avis consultatif" sur la question.



(Source AFP) - L'organe judiciaire principal de l'ONU donnera lundi son opinion dans un litige opposant le Royaume-Uni et l'île Maurice, qui se disputent depuis plus de cinq décennies l'archipel des Chagos, où se situe une importante base militaire américaine.
Les Chagos se trouvent au coeur d'un différend depuis la décision britannique de séparer de l'île Maurice cet archipel en 1965 et d'y installer une base militaire commune avec les Etats-Unis sur l'île principale de Diego Garcia.
Le Royaume-Uni avait expulsé environ 2.000 Chagossiens vers l'île Maurice et les Seychelles pour faire place à la base militaire.
Les anciens habitants des Chagos luttent depuis pour leur retour à travers une série de procédures judiciaires, dont la première avait été introduite en 1975.
Coup dur diplomatique pour Londres, l'assemblée générale de l'ONU avait adopté en 2017 une résolution présentée par l'île Maurice et soutenue par les pays africains réclamant que la Cour internationale de justice (CIJ) donne son opinion sur l'avenir des îles Chagos.
Les juges de la CIJ rendront un avis consultatif non contraignant lundi à 15H00 (14H00 GMT) sur le sort de cet archipel britannique de l'océan indien, dont la souveraineté est revendiquée par l'île Maurice.

- "Décolonisation incomplète" -
Le Royaume-Uni avait séparé l'archipel des Chagos de l'île Maurice trois ans avant que Port-Louis obtienne son indépendance en 1968, donnant naissance à un différend encore d'actualité aujourd'hui.
Pour Eric De Brabandere, professeur en droit international à l'Université de Leiden, la question principale sera de savoir si cette séparation constituait "à l'époque une violation du droit international, dans le sens où cela ne respectait pas le droit à l'autodétermination des Chagossiens".
Lors d'audiences tenues début septembre à la Cour basée à La Haye, les représentants mauriciens avaient revendiqué devant les juges que "le processus de décolonisation de l'île Maurice reste incomplet", plus de 50 ans après l'indépendance.
Historiquement, l'archipel des Chagos "appartient clairement au territoire mauricien", avaient-ils argumenté, recevant notamment le soutien de l'Inde.
"Je pense que la Cour va dire quelque chose à propos du droit à l'autodétermination des Chagossiens et la nécessité d'achever le processus de décolonisation aujourd'hui", a expliqué M. De Brabandere à l'AFP.
L'issue de cette affaire reste cependant "comme d'habitude difficile à prévoir", a-t-il nuancé.

- Non contraignant -
Londres avait exprimé en septembre ses "regrets" pour la "manière honteuse" dont les habitants des Chagos avaient été traités en 1965, tout en estimant que la Cour n'était pas l'endroit adéquat pour régler son différend avec l'île Maurice.
Les Etats-Unis avaient quant à eux affirmé que la CIJ avait "le devoir de refuser" de prendre position sur le sort réservé à l'archipel des Chagos.
Alors que la guerre froide s'intensifiait avec l'Union soviétique, le Royaume-Uni avait établi au début des années 1970 une base militaire conjointe avec Washington à Diego Garcia, la plus grande et la plus connue des îles Chagos. 
Cette base, dont le bail expire en 2036, a depuis joué un rôle clé dans les opérations militaires américaines.
Créée en 1946 pour régler les différends entre Etats membres, la CIJ donne généralement des avis consultatifs à des organes de l'ONU tels que l'assemblée générale.
Même si l'avis de la Cour sera non contraignant, celui-ci possède un poids significatif et pourrait renforcer la position de l'île Maurice dans des négociations futures sur l'avenir de l'archipel des Chagos.



Un peu d'histoire
Découverte par des marins arabes, les Portugais furent les premiers Européens à débarquer à l’île Maurice (1507). Ce sont toutefois les Hollandais qui en prirent possession en 1598, l’île étant inhabitée. Implantés à Java où ils s’adonnaient au commerce des épices, ils ne s’y intéressèrent vraiment qu’en 1638 pour y exploiter le bois. Ils l’abandonnèrent en 1710 et se replièrent vers Le Cap, en Afrique. Percevant l’intérêt de sa position stratégique sur la route des Indes, Guillaume Dufresne d’Arsel s’empara de l’île en 1715 au nom du roi Louis XIV et l’appela Isle de France. Dès lors, elle fut placée sous la tutelle de la Compagnie des Indes qui l’utilisait comme escale pour ses navires. En 1766, elle passa sous le contrôle direct du roi de France.

Dix ans plus tard, le vicomte de Souillac, alors gouverneur de l’île Maurice, ordonna à un navire de l’amirauté française de s’emparer de Diego Garcia, la plus grande île de l’archipel des Chagos et la moins éloignée de Maurice. Des colons vinrent alors s’installer sur des terres qui leur étaient concédées pour être mises en valeur par leurs esclaves. Ces terres étaient principalement constituées de cocoteraies ; le copra (amendes de coco décortiquées) qui en était extrait servait à produire de l’huile après broyage dans un moulin. Destinée à approvisionner l’île Maurice, cette exploitation du copra était lucrative.

Au début du xixe siècle, la France napoléonienne était en guerre avec la Grande-Bretagne, cette dernière remportant des victoires décisives comme celles d’Aboukir et surtout de Trafalgar, le 21 octobre 1805. Dans l’océan Indien, le principal enjeu était le contrôle de la route des Indes que les Britanniques entendaient sécuriser en mettant fin aux attaques des corsaires français – le plus célèbre fut Robert Surcouf – qui pillaient les navires assurant la liaison entre l’Inde et l’Angleterre. Les Anglais s’emparèrent donc tout d’abord de Rodrigues (1809), île située à quelque 600 kilomètres à l’est de Maurice, où ils regroupèrent des vaisseaux et des troupes venus d’Inde et du Cap avant d’attaquer l’île de Bourbon, rebaptisée par un décret de la Convention île de La Réunion, le 13 mars 1793, puis île Bonaparte en 1806. En juillet 1810, Saint-Denis tomba aux mains des Anglais qui finirent par s’emparer de toute l’île. Au mois d’août 1810, les Britanniques effectuèrent plusieurs tentatives pour prendre Maurice, l’une d’entre elles se soldant par un cuisant échec – bataille navale de Grand-Port, qui est la seule victoire navale napoléonienne aux dépens des Anglais. En novembre 1810, ils parvinrent à débarquer au nord de l’île (Cap Malheureux) et, après la bataille de la Montagne longue, obtinrent la capitulation des Français. Enfin, au cours de cette même année, ils prirent possession des îles Cargados Carajos, plus connues sous le nom de Saint-Brandon (400 km au nord-est) et Agaleda (1 000 km toujours au nord-est), et de l’archipel des Chagos. C’est donc l’ensemble des Mascareignes qui passa sous contrôle britannique, l’île de la Réunion, quant à elle, fut rendue à la France en 1815 conformément au traité de paix de Paris (18 mai 1814) qui prévoyait la rétrocession à la France de certaines de ses colonies.



Les Chagos échangées contre l'indépendance de Maurice.
Si l’île Maurice présentait un intérêt économique indéniable aux yeux des Britanniques (ils y développèrent la culture de la canne à sucre), il n’en fut pas de même de l’archipel des Chagos qu’ils délaissèrent pendant plus d’un siècle, laissant ses habitants s’adonner à l’élevage, à la pêche et un peu à l’agriculture. Au cours des années 1960, lorsque l’indépendance de Maurice se profila, les Britanniques se rendirent compte que l’archipel des Chagos, de par sa situation géographique, pouvait présenter un intérêt certain. Dans un contexte de guerre froide et peu de temps après la fin de la guerre du Vietnam, les États-Unis et la Grande-Bretagne entendaient contrecarrer l’influence soviétique grandissante dans l’océan Indien et préserver leurs intérêts politiques et économiques. À cette époque, l’URSS bénéficiait de nouvelles bases au Mozambique et en Somalie (Berbera), alors que les Anglais perdaient un certain nombre de points d’appui militaires dont celui d’Aden. Aussi, en 1965, la Grande-Bretagne persuada-t-elle le Premier ministre Sir Seewoosagur Ramgoolam de renoncer à l’archipel des Chagos en échange de l’indépendance et d’une compensation financière de 3 millions de livres sterling. Celui-ci, qui entendait être le père de la future nation mauricienne, accepta cette proposition en s’efforçant de ne pas l’ébruiter. L’indépendance de Maurice ne fut cependant proclamée que le 12 mars 1968 en raison de retards liés à la réforme électorale, mais aussi parce que le parti travailliste de Ramgoolam redoutait l’affrontement avec les partisans de Gaétan Duval, chef de file du Parti mauricien social-démocrate (PMSD), favorable à une association avec la Grande-Bretagne plutôt qu’à l’indépendance.

Conformément à l’accord conclu entre Ramgoolam et le Premier ministre britannique Harold Wilson, l’Angleterre créa dès 1965 les territoires britanniques de l’océan Indien (BIOT), qui regroupaient l’archipel des Chagos et trois îles détachées des Seychelles (Farquhar, Aldabra et Desroches). À partir de 1965 et jusqu’en 1973, ils entreprirent le dépeuplement de l’archipel en évacuant la population de Diego Garcia et des îlots environnants, soit 450 familles (environ 1 200 personnes). Ces Chagossiens étaient des descendants de plusieurs générations d’habitants de l’atoll (métis d’Africains et de Blancs généralement français), des personnes venues travailler sous contrat qui s’y étaient fixées, et enfin des ressortissants des autres îles. Selon le journal mauricien Le Militant du 20 octobre 1975, « la procédure d’expulsion fut simple : le capitaine du bateau qui ravitaillait les îles chaque trois mois n’apporta plus de ravitaillement et les habitants n’eurent pas d’autres choix que d’obéir aux ordres d’évacuation donnés par le capitaine du bateau ». Les Britanniques dépeuplèrent donc l’île, le gouvernement anglais s’engageant à reloger les insulaires déplacés à Maurice et à leur octroyer une indemnité financière. À leur arrivée à Port-Louis, ces derniers furent entassés dans les bidonvilles de la capitale (Cité-la-Cure et Roche-Bois) où ils vécurent dans la misère la plus totale, ignorés des autorités. Le gouvernement travailliste mauricien ne fit rien pour les aider à s’insérer au sein de la population mauricienne et envisagea plutôt d’installer ces réfugiés sur l’île d’Agaleda, estimant qu’ils pourraient y trouver des conditions de vie proches de celles qu’ils avaient connues dans l’archipel. Toutefois, ces derniers refusèrent de se conformer à cette solution, souhaitant plutôt retourner chez eux. Quant à la somme de 3 millions de livres sterling promise par Londres pour la rétrocession de l’archipel, elle aurait été versée dès mars 1966 mais, en fait, le gouvernement mauricien s’en servit pour financer divers projets et non pour favoriser l’insertion des Chagossiens.

Une fois l’archipel vidé de ses habitants, la Grande-Bretagne procéda donc à son « nettoyage » pour permettre l’installation d’une base américaine et d’une station maritime de télécommunications : Londres récupérait en fait l’archipel des Chagos pour le mettre à la disposition de l’armée américaine pour une période de cinquante ans. Selon Jocelyn Chan Low, les BIOT furent établis à l’instigation des États-Unis, dépourvus de port de soutien et de bases militaires entre la Méditerranée et le Pacifique. Afin de palier ce manque, Washington souhaitait s’implanter dans certaines îles appartenant à la Grande-Bretagne, à condition que celles-ci restent britanniques, afin d’éviter toute pression politique, et que leurs habitants soient déplacés pour garantir une sécurité d’utilisation maximale et la plus grande confidentialité.

L’ouverture officielle de la base eut lieu en mars 1973. En échange, les Britanniques auraient obtenu des États-Unis un important rabais (8,5 millions de dollars) pour l’achat de fusées Polaris (1966) et une indemnité de 11,5 millions de dollars en dédommagement des frais engagés pour « nettoyer » l’île. Des travaux ont été entrepris en 1978 afin d’accueillir les bombardiers B 52 (allongement de la piste d’atterrissage) et la magnifique baie naturelle de Diego Garcia a été aménagée pour recevoir des porte-avions et des sous-marins nucléaires. Enfin, les entrepôts de combustibles et de stockage d’armes ont été agrandis. Depuis lors, Diego Garcia joue un rôle clé dans le dispositif militaire des États-Unis : la base fut largement utilisée par l’aviation américaine durant le conflit afghan et l’est encore depuis leur intervention en Irak.

Petite bibliographie aléatoire :
- Cour internationale de justice - Effets juridiques de la séparation de l'archipel des Chagos de Maurice en 1965 (Tous les développements de cette affaire. Des centaines de documents, des milliers de pages pour se faire sa propre opinion)
- Les Chagos vues de l'île de La Réunion (le fil d'actualité d'ImazPress)
- Emmanuel Grégoire - Les Chagos, l'archipel convoité (Politique africaine n°97 - 2005)
- Caecilia Alexandre & Konstantia Koutouki - Les déplacés de Chagos. Retour sur la lutte de ces habitants pour récupérer leur terre ancestrale (Revue québecoise de droit international n°27-2 - 2014)

5 commentaires:

  1. Heuuueueuuu.....
    "pour cultiver la noix de coco et le coprah."
    ....
    et produire le coprah...

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  2. Au sujet de Diego Garcia....
    j'ai , comme qui dirait, une petite hypothèse honteuse et complotiste au sujet d'un certain Boeing parti vers le Nord et dérouté sans raison vers l'Ouest....en association avec "certaines" utilisations non encore révélées de Radar Longue distance..... Ou un truc du genre pas encore révélé....Mais là je ne complote plus je fais de la science fiction....
    Mais tout ça c'est guerre électronique et compagnie , Nologramme, rayon de la mort et vibration cosmique de l'énergie noire
    ....
    Comme le disait si bien le philocycliste il faudrait faire une Nenquête Nindépendante
    Et pendant qu'on y est ...
    Même si la mer est bleue dans le coin ....Vaut mieux ne pas y trainer...

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    1. Ça se tient...
      Mais, il faudrait d'abord demander à Morice quelle est la vérité qu'il faut chercher !

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  3. J'ai bien une idée....
    il faudrait fabriquer un émetteur trans patatoïde mais Cabanou a des tarifs prohibitifs ....Et Gasty fait rien qu'à l'exciter....

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  4. Dans la série " je m'obstine"
    La même compagnie a perdu deux avions à bref intervalle .
    un en Ukraine
    et Un dans le Golfe du Bengale ( heu peut-être....)
    .
    Il est possible que ce soit pour la même raison.
    Je viens de découvrir un site .
    Le Top 10 des armes Russes
    .
    On y lit dans un article sur les armes Russes .
    . Le Top 10 des armes russes
    Krasukha-2
    Le Krasukha est un système de guerre électronique extrêmement mobile et puissant, monté sur un camion 8 × 8 Baz, conçu pour la guerre électronique offensive et défensive. Les Krasukha-2/4 sont conçus pour bloquer les drones, les AWACS, les avions de reconnaissance et les satellites ennemis afin de perturber l'infrastructure de l'ennemi C4I (commandement, contrôle, communications, ordinateur et information). Ils peuvent également encombrer les radars de conduite de tir à bord d'avions de combat et de missiles, les empêchant ainsi de lancer des attaques. Ce faisant, il est possible de créer beaucoup de confusion et de neutraliser la supériorité technologique des drones occidentaux et des avions de guerre électronique.
    .
    C'est là que je poursuis dans le complotisme le plus effréné:
    ......en supposant que ce type d'équipement n'est pas à la disposition des seuls Russes.....
    C'est fou non????

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