mercredi 27 décembre 2023

Le goût très sûr de Demis Roussos (1977)

 

Comment ne pas être nostalgique des années 70 !



jeudi 21 décembre 2023

Il faut choisir. Mourir... ou mentir ? (Le Doulos, 1962)

 

Le Doulos de Melville fut :
1) Encensé par les Cahiers du Cinéma (voir Le Vraisembable mensonge par Claude Beylie)
2) Méprisé par le New York Times, "There's not much to recommend the picture, which is one of those feeble attempts to be philosophical and mordant about crime as a chosen career. Jean-Pierre Melville, who wrote and directed it, has so many scenes of mere conversation running through it—so many scenes in which plot is played in talk—that one wonders why his people need firearms. They can talk one another to death."
3) Ignoré par la critique américaine jusqu'à Tarantino qui dit des films de Melville"they had this French Gallic thing going through it, yet they were still trying to be like their American counterparts, but they had a different rhythm all their own."
 
 
 

mardi 19 décembre 2023

Bientôt Noël


 Quelques idées pour décorer son sapin de Noêl ?

 

dimanche 17 décembre 2023

Emily Ratajkowski prend la pose

 

Dans notre série  L'érotisme du nombril, aujourd'hui : Emily Ratajkowski prend la pose.


mercredi 13 décembre 2023

Bienvenue dans la DMZ

 

Crédit pour toutes les photos : Park Jongwoo

C'est l'un des derniers vestiges de la Guerre Froide. Les abords Zone démilitarisée qui sépare les deux Corée est toujours très fréquentés. Théoriquement, les individus qui se baladent des deux côtés de la DMZ sont des civils (ce qui est le propre d'une zone démilitarisée), pratiquement, ils ont tous des armes et des uniformes ! Pratiquement, la DMZ s'étend sur 2 km de part et d'autre de la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Les installations militaires visibles sur les photos matérialisent les limites de la DMZ et non la frontière entre les deux pays.

(NB : Toutes les photos de Park Jongwoo ont été prises depuis le côté sud-coréen. La carte ci-dessous est une carte établie par l'US Department of State.) 




jeudi 7 décembre 2023

Le Chambard socialiste - Les couvertures de Steinlen (1893-1894)

 

Pour une raison mystérieuse, Le Chambard socialiste de Gérault-Richard n'a pas été numérisé en couleurs par la Bibliothèque Nationale de France. Faut dire que c'est souvent (très) violent. Il faut donc farfouiller dans les fichiers du Getty Research Institute pour trouver une numérisation de la tête de collection. Par chance, ce sont les numéros avec des couvertures de Steinlen (sous le pseudonyme de Petit Pierre ou son monogramme)

jeudi 30 novembre 2023

Lynne Breitfeller - Dégats des eaux

 

Parfois, à quelque chose malheur est bon !
Des tirages d'après des négatifs endommagés par l'eau.
 
Lynne Breitfeller - After the fire
 

dimanche 19 novembre 2023

Combats de gladiateurs au Metropolitan Museum

On trouve de tout à New York. Des combats de boxe anglaise au Madison Square Garden, des salles de quick boxing un peu partout, des spectacles de drag-wrestling à la Strong Rope Brewery... et des combats de gladiateurs au Metropolitan museum. (Met 5th avenue). D'autres appariements seraient possibles, tant le confusionnisme woke  fait des ravages dans ces honorables institutions.
 

 

Fidèle à la ligne éditoriale de Ma Pravda à moi, ce billet ne traitera que de l'activité la moins honorable.
 

dimanche 5 novembre 2023

Apologie du Multiculturalisme : Le codex florentin

Au moment où je rédige ce billet, aucun média hexagonal et honorable n'a rendu compte de la numérisation du Codex de Florence. Non que j'en tire quelque gloriole, puisque j'ai été précédé par Franche Culture.
Peut-être que les médias culturels attendent que le New York Times en rende compte.
 
Le Codex florentin devrait plaire aux élites éveillées et qui pourrait être traité sous l'angle du multiculturalisme heureux ou de la décolonisation radicale (et inversement)!
 
(Biblioteca Medicea Laurenziana / MiBACT)

 

dimanche 29 octobre 2023

Un petit dernier pour la route - Bar stories on camera

 

Dans les années 1930, le Café du Dôme situé sur le boulevard Montparnasse à Paris était l'un des bars les plus animés de la rive gauche. C'était plus qu'un bar, c'était un lieu de rencontre pour les artistes, les peintres, les écrivains, les politiciens du Front populaire, et bien d'autres. Aux côtés des Deux Magots sur la place Saint-Germain-des-Prés et du Café de Flore à quelques pas, ce sont là des lieux où des individus ou des groupes se réunissaient pour un débat animé et l'échange d'idées - politique, philosophique et culturel. Surtout, ils étaient des lieux de communauté.

jeudi 26 octobre 2023

l'ère victorienne, une explosion de couleurs

Robe de deuil de la reine Victoria, vers 1898

 
 
On ne retient trop souvent de l'ère victorienne que les robes de deuil de la reine Victoria.
Pourtant, c'est l'époque où, grâce aux colorants synthétiques, les couleurs font leur révolution.
 
L'exposition Colour Revolution : Victorian art, fashion and design à l'Ashmolean Museum fait le point sur la question.
 

lundi 22 mai 2023

Lys Gauty - Le bistro du port

 





LE BISTROT DU PORT
Paroles: A. Saudemont et G. Groener, musique: Pierre Candel, 1934


Dans le bistrot du port,
On y parle d'amour,
De pêche et de partance,
D'espoirs et de retours
Et l'on y fait bombance.
"Bois un coup, matelot encore une lampée,
Profite de ton temps, et tire ta bordée!"

Mais la servante est rousse,
Son jupon se retrousse
Et son mollet est rond
Et ses yeux sont fripons.
Aimant la bagatelle,
Chacun y vient pour elle,
Pour chiper un baiser
Sur sa nuque frisée,
Au désir qu'elle émousse,
Car la servante est rousse
Dans le bistrot du port.

Dans le bistrot du port,
Il est entré, un jour...
Pour une heure, en escale.
Au froid, les membres gourds
Se réchauffent dans la salle.
"Bois un coup, matelot encore une lampée,
Profite de ton temps, et tire ta bordée!"

Mais la servante est rousse,
Son jupon se retrousse
Et son mollet est rond
Et ses yeux sont fripons.
Son oeil en roucoulade
Est une régalade...
Ah! s'il pouvait l'avoir
Rien qu'à lui, pour ce soir.
Et son désir s'émousse,
Car la servante est rousse
Dans le bistrot du port.

Dans le bistrot du port,
Parmi tous les copains,
Il parle du voyage
Qu'il va faire demain.
Et c'est un beau mirage!
"Bois un coup, matelot encore une lampée,
Profite de ton temps, et tire ta bordée!"

Mais la servante est rousse,
Son jupon se retrousse
Et son mollet est rond
Et ses yeux sont fripons.
Elle sait dire: "je t'aime"
Et demain, au jour blême,
Tous, tirant à bâbord,
Toutes voiles dehors,
Il restera quand même,
Parce qu'elle sut dire: "je t'aime"
Dans le bistrot du port.

samedi 13 mai 2023

Miss America dévêtue juste ce qu'il faut

 


Anna Lee Patterson, miss Northern Kentucky et miss USA 1931.


mercredi 3 mai 2023

Le Futurisme, une génération pionnière

L'exposition Futuristes, une génération d'avant-garde, a été inaugurée le 18 mars au Palazzo delle Paure de Lecco. Jusqu'au 18 juin 2023, les œuvres des principaux représentants du mouvement seront exposées. La commissaire de l'exposition, Simona Bartolena nous dit d'où est venue l'idée de cette exposition, quels aspects elle voulait privilégier, quelles sont les œuvres les plus importantes exposées, etc. L'interview est réalisée par Ilaria Baratta.




mercredi 26 avril 2023

La beauté des marges d'un livre

 

Les contes de Canterbury - vers 1450

Il fut un temps où les livres avaient de belles marges. Faut croire que le parchemin était gratuit !

Le manuscrit de l'Université de Yale (Beineke rare book and manuscript library) est à consulter ICI


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Bon, ce n'est pas le cas de tous les manuscrits.

Le Cod. Sang. 693 (vers 1450), est l'oeuvre d'un scribe orignal. Il traçait de belles mages, mais il ne les respectait pas.


ou, il traçait des marges en diagonale et il les respectait !




vendredi 21 avril 2023

Par ici la monnaie... de nécessité et Riche à milliards

 


On trouve de tout dans la collection digitale des musées de Dresde (352 027 objets reproduits), dont une petite fortune (en nominal) de monnaie de nécessité.

Le Reich pendant la guerre de 14-18, puis la République de Weimar jusqu'en 1922 autorisèrent l'impression de billets de nécessité (Notgeld) pour pallier une pénurie d'espèces. Pour l'essentiel, il s'agit de petite coupures destinées aux transactions du quotidien.

Parmi les plus de 20 000 monnaies de nécessité conservée par le Cabinet de numismatique de Dresde, voici celles émises en 1921 par le bourg de Gebesee en Thuringe (2 000 habitants de nos jours et guère plus à l'époque). 

Les édiles de Gebesee avaient compris qu'il fallait des billet qui inspirent confiance à leurs administrés. D'où l'impression de beaux billets, enrichis de poésies populaires et d'histoire locale sur l'une des faces. 


lundi 10 avril 2023

Le Renaissance à Ferrare - Ercole de' Roberti et Lorenzo Costa



Visite commentée de l'exposition : La Renaissance à Ferrare (Federico Giannini)

Contre les simplifications d'une scolastique qui tend souvent à banaliser les événements du XVe siècle à Ferrare, les conduisant à être considérés presque comme une sorte d'émanation vernaculaire d'une "Renaissance" plus large centrée sur la Toscane, on pourrait d'emblée recourir à la phrase résolue et définitive que Roberto Longhi avait sculptée dans son atelier ferrarais, où il reconnaissait que, dans la dernière décennie du XVe siècle, Ferrare se situait "plus haut que tout autre point d'Italie", et cela grâce à Ercole de' Roberti, un artiste qui avait conquis "une situation si personnelle qu'elle ne trouvait pas, à cette époque, une autre comparaison de valeur que chez Léonard".

Vue de l'exposition Rinascimento a Ferrara (2023)



La Ferrare dans laquelle se déplace Ercole de' Roberti est une ville où s'inventent des solutions d'urbanisme radicales, où s'écrivent des événements capitaux de la littérature italienne de l'époque, c'est une porte hospitalière par laquelle entrent les cultures de l'Orient, c'est le centre d'une Renaissance dont les branches débordent largement de ses murs. Renaissance à Ferrare, donc, plutôt que "Renaissance ferraraise", comme le titre de l'exposition consacrée à Ercole de' Roberti et Lorenzo Costa, et organisée par Vittorio Sgarbi et Michele Danieli, que les salles rénovées de l'aile Rossetti et de l'aile Tisi du Palazzo dei Diamanti abritent jusqu'au 19 juin 2023.

vendredi 7 avril 2023

L'âge d'or des affiches hyper réalistes (suite)

 


Quelque billboards de la Pacific Outdoor Advertising Company (Los Angeles, 1954-1957).

Comment ne pas acheter ???

lundi 3 avril 2023

Hugo van der Goes - Entre douleur et bonheur

Hugo van der Goes (c. 1440–1482/83) est l'un des artistes néerlandais les plus importants de la seconde moitié du XVe siècle. Ses œuvres impressionnent par leur monumentalité et leurs couleurs intenses ainsi que par leur réalisme étonnant et leur expressivité émotionnelle. En mars 2023, 540 ans après la mort de l'artiste, la Gemäldegalerie de Berlin célèbre une première : pour la première fois, presque tous les tableaux et dessins conservés de l'artiste seront présentés dans une exposition.


Hugo van der Goes, Naissance du Christ, vers 1480
Staatliche Museen zu Berlin, Gemäldegalerie 



samedi 1 avril 2023

Henry Starr - Du hold-up à cheval au braquage en automobile

Henry Starr (1873 - 1921) a toutes les qualités requises pour être une icone du wokisme triomphant. C'est un métis Cherokee, un braqueur de banque, un écrivain carcéral, un acteur engagé, une victime d'innombrables erreurs judiciaires et il a été mortellement blessé par un banquier.

Mais, il n'a pas cette chance. Il n'est plus guère connu que :

- des spécialistes hyper-pointus du western d'avant 1920 qui lui consacrent parfois une note de bas de page, 

- des historiens et folkloristes de l'Oklahoma qui publient bien loin des centres intellectuels de la côte ouest ou de Californie.

- de l'auteur de ce billet qui vient de le découvrir grâce à une affiche de cinéma.

- des rares lecteurs de ce blog !



vendredi 31 mars 2023

Paris, ville d'arts, de cultures et du Grand Guignol

 


Ce n'était pas du théâtre d'art et d'essai (je ne sais pas si ça se dit), mais la maison a quand même tenu de 1893 à 1963. Le Grand-Guignol de la rue Chaptal a donc survécu au développement du cinéma muet, du cinéma parlant, du cinémascope et aux débuts de la télévision !

dimanche 26 mars 2023

La légende de Hugo van der Goes - Henri Roujon (1910)

 Il fut un temps lointain où l'histoire de l'art pouvait occuper la une d'un quotidien national.


La légende de Hugo van der Goes - Henri Roujon (Le Figaro 25 juillet 1910)


Hugo van der Goes, L'adoration des mages, dite Monforte-Altar, vers 1470/75,
© Staatliche Museen zu Berlin, Gemäldegalerie 


Bas les pattes (Loi salique - Titre XXII)

 



TITRE XXII - DE CELUI QUI PRESSE LA MAIN D’UNE FEMME DE CONDITION LIBRE

Article 1 : Si un ingénu a pressé la main ou le doigt d’une femme de condition libre, il sera condamné à payer 600 deniers, ou 15 sous d’or.

Article 2 : S’il lui a pressé le bras, il sera condamné à payer 1.200 deniers, ou 30 sous d’or.

Article 3 : S’il a porté sa main au dessus du coude, il sera condamné à payer 1.400 deniers, ou 35 sous d’or.

Article 4S’il lui a pressé le sein, il sera condamné à payer 1.800 deniers, ou 45 sous d’or. 


Loi salique, Titre XXII, version de Charlemagne, vers 798

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(45 sous d'or, c'est l'amende pour le meurtre d'un romain tributaire)

        

vendredi 24 mars 2023

Le delicatessen : Junk food juive made in U.S.A.

 


"La New-York Historical Society présente  'I'll Have What She's Have' : The Jewish Deli, une exploration fascinante de la riche histoire de l'expérience des immigrants juifs qui a fait de l'épicerie fine une partie intégrante de la culture new-yorkaise. L'exposition, organisée par le Skirball Cultural Center de Los Angeles, examine comment les immigrants juifs, principalement d'Europe centrale et orientale, ont importé et adapté les traditions pour créer une cuisine qui est devenue une pierre angulaire de la culture populaire.

L'exposition explore la nourriture des immigrants; l'apogée de la charcuterie dans l'entre-deux-guerres ; les épiceries fines du quartier des théâtres de New York ; des histoires de survivants de l'Holocauste et de réfugiés de guerre qui ont trouvé une communauté dans des épiceries fines ; les paysages changeants et rétrécissants des épiceries fines à travers le pays ; et des épiceries fines dans la culture populaire. Sont exposés des enseignes au néon, des menus, des publicités, et des uniformes de charcutiers aux côtés d'extraits de films et de documentaires vidéo.



mercredi 22 mars 2023

lundi 20 mars 2023

HOOKEY ALF DE WHITECHAPEL (1877)

 



En 1876-1877, le photographe écossais John Thomson et le journaliste radical Adolphe Smith publient en livraisons mensuelles un reportage sur les conditions de vie des pauvres de Londres. Il sera publié en volume, avec 37 photographies,  sous le titre “Street life in London”.

150 ans plus tard, c’est 20 000 $ qu’il faut lâcher chez Sotheby’s pour s’en offrir un exemplaire luxueusement relié !



« HOOKEY ALF », DE WHITECHAPEL.


Le 25 octobre 1693, Lady Wentworth a vendu un terrain vague, situé dans des champs à l'est de Londres, sur lequel une taverne ou une auberge a été immédiatement construite, et elle y est encore aujourd'hui, s'imposant d’une manière remarquable en plein centre de Whitechapel Road. Comme une île dans ce grand courant d'activité humaine, dans cette artère qui traverse d'est en ouest la métropole, cette vieille auberge a résisté à toutes les altérations et est restée indifférente à l'immense faubourg qui s'est formé tout autour.