lundi 30 juillet 2018

Imaginer un tigre au XIIème siècle


L'avantage, lorsqu'on illustre un bestiaire et qu'on vit dans l'Angleterre de la fin du XIIe siècle, c'est qu'on peut se permettre quelques fantaisies quand il s'agit de dessiner un tigre.
Par exemple, utiliser tous les crayons de couleurs qui sont dans la boîte quand le patron du scriptorium a le dos tourné.


samedi 28 juillet 2018

Rubens vs Facebook

La vidéo cruelle mise en ligne par la Rubens House suite à la censure d'un tableau de Rubens par Facebook



Sans commentaire !

vendredi 27 juillet 2018

William Johnson photographie l'Inde (c. 1855-1862) - II/IV

William Johnson - Camattee Women - c. 1855-1862
DeGolyer Library, Southern Methodist University - Dallas, Texas
Ne me demandez pas ce que ces photos anglaises font dans la bibliothèque d'une université méthodiste du Texas ! Je n'en sais rien...

lundi 23 juillet 2018

Tsukioka Yoshitoshi - L'art du fait divers japonais au XIXe siècle (III/III)

Tsukioka Yoshitoshi - L'assassinat de la mariée - c. 1875
The Postal News - n°643
LACMA, Los Angeles - Herbert R. Cole Collection


Yoshitoshi
 (1839-1892) est l'un des derniers grands artistes d'estampe ukiyo-e, une école de gravure sur bois japonaise. Il vécut au quotidien le passage de l'époque du Shogunat à l'Ère Meiji, une période où le Japon connut de nombreux changements, l'ouverture à l'Occident n'étant pas le moindre.

Pendant sa carrière, Tsukioka Yoshitoshi subit plusieurs revers de fortune, mais aussi des retours de balancier grâce à la sollicitude de compagnes, dont certaines se seraient même prostituées à son profit. Que cela participe de la légende de l'artiste maudit, c'est possible. Ce qui est certain c'est que le milieu des courtisanes inspirait l'artiste et qu'il a toujours présenté les geishas sous un jour favorable !

Tsukioka Yoshitoshu se consacra, pendant quelques temps, à l'illustration de publications populaires. Si la technique de ces planches n'est pas du niveau de celle ses publications plus ambitieuses, elles n'ont sont pas moins un témoignage de la demande du public. Crimes atroces, situations scabreuses, anecdotes édifiante ou merveilleuses et faits divers sanglants faisaient le succès de ces feuilles qui ne sont pas sans rappeler ce que seront le supplément illustré du Petit Journal en France ou, encore aujourd'hui, la presse tabloïd anglo-saxone.

Les grandes collections japonaises, tout comme quelques institutions occidentales (dont le LACMA de Los Angeles d'où proviennent les illustrations de ce billet), conservent des centaines de gravures de Tsukioka Yoshitoshi (voir bibliographie in fine).


mercredi 18 juillet 2018

Des signes de vie à Londres - Nigel Henderson, vers 1950



Nigel Henderson dans les rues de Londres vers 1950. Il n'a pas photographié que des portraits d'enfants, mais aussi des vitrines et des enseignes...

lundi 16 juillet 2018

Une tentative de photos de charme soviétiques en 1974


Sont-ce les cadrages aléatoires, le ciel nuageux, le figuier ou la coupe des maillots de bain prolétariens ? Je ne sais pas trop, mais il y a quelque chose qui cloche là-dedans !
Le photographe est inconnu et ce n'est peut-être pas plus mal...


mardi 10 juillet 2018

William Johnson photographie l'Inde (c. 1855-1862) - I/IV

William Johnson - Nagar Brahmins - c. 1855-1862
DeGolyer Library, Southern Methodist University - Dallas, Texas
Ne me demandez pas ce que ces photos anglaises font dans la bibliothèque d'une université méthodiste du Texas ! Je n'en sais rien...

dimanche 8 juillet 2018

Un enterrement en Ukraine dans les années 70


Les clichés ont beaucoup soufferts, mais ils valent la peine d'être publiés. Non seulement parce que ce sont les souvenirs d'un enterrement en Ukraine dans les années 70, mais surtout parce qu'ils témoignent d'une tradition. Lors des funérailles, on mange et on boit en famille dans le cimetière.
J'avais déjà publié un billet sur ce thème, mais je pensais que la tradition se limitait au dimanche de Pâques.


vendredi 6 juillet 2018

Jean Lorrain - Un père indigne


Dimanche 15 mars - Les courses, qui ont repris, hélas ! ont raflé toutes les voitures de la station de fiacre; c'est la sortie de la réunion d'Auteuil, et pour aller dîner à Paris, je suis forcé d'aller au Point-du-Jour prendre le tramway de Sèvres-Louvres, car il n'y a pas moyen de songer à la voie de Ceinture, envahie par une tourbe de bookmakers et de bas parieurs.


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