samedi 29 décembre 2018

Fred Boissonnas - La vie quotidienne en Grèce au début du XXème siècle - IV/IV


Fred Boissonnas fit de nombreux séjour en Grèce entre 1901 et 1930. Contrairement à de nombreux autres professionnels ou amateurs, il ne photographia pas que des ruines antiques et les paysages, mais aussi les habitants des zones rurales.

lundi 24 décembre 2018

Le Père Noël au bucher

Chaque 24 décembre je me livre à un rituel profane. Je relis le récit de la Nativité dans l'Évangile selon Luc (2, 1-7)... et je crois au Père Noël. J'ai beau savoir qu'il n'y a guère de rapport, que ma croyance est vaine et que le récit est théologique, rien n'y fait.



C'est donc avec effroi que j'ai appris que l'on avait brûlé le Père Noël en place publique, le 23 décembre 1951 à Dijon. Il parait qu'à l'époque toute la presse s'en est fait l'écho. Même l'Agité du bocal a demandé à un ethnologue structuraliste ce qu'on pouvait en penser.

D'où cet article de Claude Lévi-Strauss -Le Père Noël supplicié - publié dans le numéro de mars 1952 des Temps Modernes. Lévi-Strauss profite de l'occasion pour poser la bonne question : Il ne s'agit pas de justifier les raisons pour lesquelles le père Noël plait aux enfants, mais bien celles qui ont poussé les adultes à l'inventer.
Et il n'y va pas de main morte pour tordre le cou à quelques légendes pseudo-folkloristes !
(Une petite correction, les plus anciennes références aux sapins de Noël datent de 1492 si l'on en croit les Strasbourgeois ou de 1521 si l'on est originaire de Sélestat. Voir ici)


Petite Bibliographie aléatoire :
Une article déjà ancien (2009) dans ce qui était à l'époque le Nouvel Observateur
Un écho de la presse locale (Le Bien Public) avec quelques photos
Le retour du Père Noël à Dijon en 1968
Une approche psychosociologique

dimanche 23 décembre 2018

Plaidoyer pour le retour de la gymnastique médico-mécanique


Mon intention n'est pas de faire concurrence aux thérapeutes alternatifs ou aux professeurs d'EPS. Cet article n'est pas pas plus une publicité déguisée pour une usine d'engrenages, ni une apologie de pratiques sexuelles solitaires et encore moins une tentative de dénigrement de toutes ces activités parfaitement honorables.

On doit ces ingénieux engins à un médecin suédois du nom de Gustav Zander (1835-1920). Le 19ème siècle étant le siècle de la machine, leur succès était garanti. Comme Zander avait aussi l'esprit d'entreprise, ce ne sont pas moins de 146 pays qui étaient équipés d'instituts à son nom en 1906, créant un empire de gymnastique médico-mécanique sur lequel le soleil ne se couchait jamais.

samedi 15 décembre 2018

Portraits ethnographiques d'Australiennes contemporaines



Voilà déjà 10 ans que Tokumwal (littéralement, le grand trou dans le fleuve), une localité de Nouvelle-Galles du sud, accueille le Strawberry Fields Festival.
Comme cette manifestation est présentée par ses organisateurs comme un festival de culture urbaine, ce billet a toute sa place aux côtés des autres billets ethnographiques qui parsèment ce blog.

jeudi 13 décembre 2018

Belikov - Portraits de campagne


Alexander Antonovitch Belikov était à la fois photographe professionnel et enseignant en géographie. Ceci lui permit de participer à plusieurs expéditions ethnographiques dans les années 20 et en particulier à celle organisée dans la campagne de Leningrad en 1927. 
La commande consistait à étudier et à photographier la vie dans une communauté rurale. Belikov ne put s'empêcher de joindre l'utile à l'agréable et de tirer leur portrait à toutes ces jeunes filles... et à quelques dames plus âgées !

dimanche 9 décembre 2018

Le calendrier de la vie rurale


C'est un aveu qui va encore me faire perdre quelques visiteurs (et pourtant, ils ne sont pas légion). Je suis un urbain qui n'a aucune nostalgie de la vie à la campagne.
Aussi, quand le l'agent commercial de la Bayerische Jungbauernschaft, l'équivalent de l'une de nos Fédérations Régionales de Jeunes Bouseux est passé par ma boite mail, j'ai d'abord songé à mettre son message à la corbeille. Une mauvaise manipulation l'a sauvé de la destruction et par la même occasion m'a permis de me réconcilier avec la plastique des agricultrices.

vendredi 7 décembre 2018

Des enfants vendeurs de journaux à la criée (vers 1910) V/V

Frank Luzzi, vendeur à la criée de journaux âge de 10 ans. Hartford, Connecticut, mars 1909.
Photo : Lewis Wickes Hine - Source : Bibliothèque du Congrès, Washington
Une fois n'est pas coutume, ce billet commence par la bibliographie ! Si vous n'avez que quelques instants ou si vous arrivez là par hasard, faites un tour sur le site de Joe Manning :
Lewis Hine Project
Vous y passerez bien plus de temps qu'ici !

Les photos de Lewis Wickes Hine ne sont pas innocentes. Elles peuvent hanter les consciences, heurter des sensibilités. C'est d'ailleurs leur but. Ce sont des photos militantes qui s'appuient sur une rhétorique de l'image. Sans misérabilisme, sans recherche du sensationnel, sans mises en scènes spectaculaires, ce sont de simples portraits d'enfants, de ceux qui font le succès des sites de photos vintage. Devant et derrière l'appareil, c'est la common decency, telle que la théorisera plus tard Orwell, qui est à l'oeuvre... et c'est très violent ! (note 1).

NB : J'ai choisi de limiter cette série de billets aux Newsboys (ou newsie). Elles sont moins construites que celles prises dans les champs ou dans les usines, où le regard peut être captivé par l'ambiance ou l'esthétique de certaines lumières. A mon sens, elles n'ont sont que plus fortes !

Des enfants vendeurs de journaux à la criée (Partie I/V)
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux II/V 
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux III/V 
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux IV/V
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux V/V

mercredi 5 décembre 2018

Katie Price sort les poubelles


A dire vrai, jusqu'à la lecture studieuse de cet article du Daily Mail, j'ignorais jusqu'à l'existence de Katie Price. Je n'en sais pas beaucoup plus sur sa carrière, mais Katie Price doit être célèbre, sinon elle n'aurait pas été photographiée entrain de sortir ses poubelles le 11 novembre au matin !


vendredi 30 novembre 2018

Macron, Lénine, même combat ?

Autrefois, mais c'est un temps que les d'jeunes n'ont pas connu, on lisait parfois Marx et Lénine.
C'est une bonne habitude qui s'est perdue.

Aujourd'hui, bien peu ont encore le souvenir des débats sans fin qui animaient les différentes chapelles plus ou moins marxisantes et, en particulier, celui sur la contribution de certaines catégories populaires au mouvement révolutionnaire. Marx disait pis que pendre du Lumpenproletariat qu'il considérait comme un allié objectif de la bourgeoisie. Lénine était plus pragmatique.


jeudi 29 novembre 2018

Fred Boissonnas - La vie quotidienne en Grèce au début du XXème siècle - III/IV


Fred Boissonnas fit de nombreux séjour en Grèce entre 1901 et 1930. Contrairement à de nombreux autres professionnels ou amateurs, il ne photographia pas que des ruines antiques et les paysages, mais aussi les habitants des zones rurales.

lundi 26 novembre 2018

Duane Bryers et Hilda, la pinup rubenesque


C'est en 1956 que Duane Bryers créa Hilda, sa pinup non conventionnelle. Au fil des années, elle ne prit pas une ride et à peine quelques kilos de plus. Pendant plus d'une vingtaine d'années, Hilda illustra de nombreux calendriers, des cartes postales et des magazines. Puis, Hilda tomba dans l'oubli et quand Duane Bryers mourut en 2012, il n'y eut pas grand monde pour consacrer une notice nécrologique à cet illustrateur plus connu des camionneurs ou des GI's que des historiens de l'art. Même les sites spécialisés dans les subcultures semblent ignorer l'existence de Duane Bryers dont la fiche wikipedia en anglais est des plus succinctes (il faut aller sur le wikipedia allemand pour trouver quelques détails bibliographiques)

Depuis, Hilda revient de temps en temps dans l'actualité, surtout quand il s'agit d'illustrer des rondeurs. On retrouve aussi Hilda dans des contextes plus surprenants. Ainsi, il en est question dans le livre-manifeste de Maria Helena Buszek - Pin-up Grrrls : Feminism, Sexuality, Popular Culture ou, plus incongru encore, dans la très sérieuse revue James Joyce Quarterly, où Robert Berry associe l'image de Hilda à Molly Bloom !
Pour ma part, c'est Google qui m'a fait rencontrer Hilda lors de la publication du billet Les courbes et les rondeurs de l'Ukraine. Comme quoi, l'intelligence artificielle progresse !

PS : Désolé pour l'accumulation d'anglicismes dans le titre, mais je n'ai pas trouvé de traduction satisfaisante pour rubenesque (qui ressemble à un modèle de Rubens, voir l'urban dictionary).

samedi 24 novembre 2018

Pierre Drieu La Rochelle - La confusion dans la nuit

J'ai enfin trouvé une utilité à BHL. Son service de documentation a exhumé ce reportage de Pierre Drieu La Rochelle sur le 6 février 1934 (publié par Vu le 8 février 1934).
Comme l'écrit une groupie du philosophe botulien "Toute ressemblance avec des mouvements actuels ne saurait être que fortuite et hypothétique. L'éternelle confusion"



Vers sept heures, je fais le tour de la rive gauche. Rien : des barrages de mobiles et d’agents immobiles, dans des rues désertes. Je prends un autobus qui par des détours m’amène à la Madeleine. J’enfile la rue Royale, foule dense mais vague, coins de police. En arrivant au coin du ministère de la Marine, je tombe sur une foule en furie : un homme, sur le toit d’une voiture, gît le ventre en l’air, ensanglanté, les bras en croix.


vendredi 23 novembre 2018

Les courbes et les rondeurs de l'Ukraine


Tous ceux qui espéraient une analyse géopolitique de la situation en Ukraine vont être déçus. C'est un exercice qui dépasse, et de très loin, mes compétences.
Tous les autres vont être ravis, c'est de l'élection de Miss Ukraine Plus Size qu'il s'agit de rendre compte en images. Et là, sans vouloir me vanter, c'est beaucoup plus dans mes cordes !


lundi 19 novembre 2018

Gilets jaunes et culotte écossaise


J'avais profité des heures les plus glorieuses de notre histoire, pendant la Coupe du Monde de Football, pour rédiger un billet philosophique consacré au positivisme d'Auguste Comte. Anna Braga y avait fait une apparition. Tout le monde s'en souvient.

Par un curieux coup du sort, c'est encore Ana Braga qui illustre ce billet. Dorénavant, nul ne pourra plus faire son plein sans espérer la croiser dans la station service. Au diable les discours sur la nocivité du diesel et les avantages du moteur électrique ! Faisant fi de la transition écologique, c'est pour moi l'occasion d'exprimer toute ma solidarité avec les gilets jaunes.

En résumé, une telle scène ne serait plus possible si Ana Braga rechargeait des batteries dans son garage. CQFD.

samedi 17 novembre 2018

Au tapin - La complainte des filles de joie


Peu importe où ces photos ont été prises, elles racontent toutes la même histoire, celle que Georges Brassens a mise en paroles.

                    La complainte des filles de joie
                    Bien que ces vaches de bourgeois
                    Bien que ces vaches de bourgeois
                    Les appellent des filles de joie
                    Les appellent des filles de joie
                    C’est pas tous les jours qu’elles rigolent
                    Parole, parole
                    C’est pas tous les jours qu’elles rigolent.


mardi 13 novembre 2018

Jean Norton Cru - La peur (Avril 1917)


(...) Ce que tu m’écris sur la conception de la bravoure me montre que tu es loin encore de comprendre la question. Et comment pourrait-il en être autrement ? Il faut avoir vécu la vie de danger pendant longtemps, et avoir l’habitude de raisonner ses sensations et son expérience pour commencer à y voir clair. Si au bout de six mois de tranchées j’avais voulu dire franchement ce que je pensais, tu m’aurais vu émettre des opinions encore tout entachées de ces idées préconçues, livresques, traditionnelles, qui constituent ce que j’appelle la légende de la guerre. Ce n’est que peu à peu que j’ai remplacé ces dogmes par des faits d’expérience, et mon 28e mois (janvier dernier) a dissipé encore quelques vestiges d’illusions qui me restaient.




samedi 10 novembre 2018

mardi 6 novembre 2018

Des enfants vendeurs de journaux à la criée (vers 1910) IV/V

La famille Davison (William, 14 ans; George, 12 ans et Peter, 7 ans). Le dimanche, ils commencent à vendre des journaux à 4h du matin. Tampa, Floride, mars 1913.
Photo : Lewis Wickes Hine - Source : Bibliothèque du Congrès, Washington

Une fois n'est pas coutume, ce billet commence par la bibliographie ! Si vous n'avez que quelques instants ou si vous arrivez là par hasard, faites un tour sur le site de Joe Manning :
Lewis Hine Project
Vous y passerez bien plus de temps qu'ici !

Les photos de Lewis Wickes Hine ne sont pas innocentes. Elles peuvent hanter les consciences, heurter des sensibilités. C'est d'ailleurs leur but. Ce sont des photos militantes qui s'appuient sur une rhétorique de l'image. Sans misérabilisme, sans recherche du sensationnel, sans mises en scènes spectaculaires, ce sont de simples portraits d'enfants, de ceux qui font le succès des sites de photos vintage. Devant et derrière l'appareil, c'est la common decency, telle que la théorisera plus tard Orwell, qui est à l'oeuvre... et c'est très violent ! (note 1).

NB : J'ai choisi de limiter cette série de billets aux Newsboys (ou newsie). Elles sont moins construites que celles prises dans les champs ou dans les usines, où le regard peut être captivé par l'ambiance ou l'esthétique de certaines lumières. A mon sens, elles n'ont sont que plus fortes !

Des enfants vendeurs de journaux à la criée (Partie I/V)
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux II/V 
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux III/V 
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux IV/V
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux V/V

jeudi 1 novembre 2018

Fred Boissonnas - La vie quotidienne en Grèce au début du XXème siècle - II/IV


Fred Boissonnas fit de nombreux séjour en Grèce entre 1901 et 1930. Contrairement à de nombreux autres professionnels ou amateurs, il ne photographia pas que des ruines antiques et les paysages, mais aussi les habitants des zones rurales.

mercredi 31 octobre 2018

DANS L'ASSIETTE DES VOISINS 12 - Le Restau U du journalisme

Au menu du Restau U, une virée aléatoire - mais pas tant que ça - dans les différentes versions de The Conversation, un site qui allie l'expertise universitaire à l'exigence journalistique (et vice versa ?)



- Une entrée de viande froide. Le meurtre sériel envisagé comme processus industriel.
- Une entrée (très) chaude. Sexe, race et colonies.
- En plat de résistance, une spécialité africaine. Trokosi : servitude rituelle ou esclavage sexuel ?
- Quelques mignardises. La généalogie des loups-garous.
- Un dessert très british. La chaise comme symbole de l'anthropocène !
- En digestif. Black Panthers et drapeau confédéré, le mariage de la carpe et du lapin ?


mardi 30 octobre 2018

Ça caille, il vente et il neige... Un vrai temps de Toussaint ?

J'ai enfin décidé de devenir un blogueur sérieux et respectable.
Il y a quelques temps, un visiteur (que je soupçonne d'être de gauche tant il sait dire la vraie vérité) m'a fait remarquer que je ne traitais que de sujets futiles en (re)publiant des vieilles photos ou des textes tombés dans l'oubli. Je ne sus pas quoi lui répondre, tant il était dans le vrai vrai de la véritable vérité.
Ce matin, pour tenter de faire amende honorable, j'ai ouvert mon fil d'actualité à la recherche d'un sujet chaud et c'est la météo qui a retenu toute mon attention.




lundi 29 octobre 2018

DANS L'ASSIETTE DES VOISINS 11 - Mon grand père, ce héros

Contrairement aux mythomanes de gauche qui s'exhibent sur Agoravox, je ne crois pas que l'héroïsme se transmette par voie d'héritage, comme un vulgaire titre de propriété.



Je ne peux donc pas me glorifier de l'héroïsme de mon grand-père. Il est né en 1899 dans un village alsacien. C'est donc tout naturellement qu'il s'est retrouvé sur le front russe pendant la Grande Guerre... Trop tard pour y récolter des breloques allemandes, puisque c'était fin 1917 !

Un an plus tard, fin 1918, il revint dans son village pour devenir un citoyen français. Pas de bol pour moi, il n'avait pas jugé utile de faire un détour par Berlin et y participer à la Révolution. Il était un peu chagrin d'avoir perdu pas mal d'amis dont les tombes étaient dispersées un peu partout en France ou très loin à l'Est.

dimanche 28 octobre 2018

Un peu de doc pour les antisionistes radicaux et les négationnistes d'Agoravox

La direction d'Agoravox, un média qui se prétend citoyen, a toujours eu un faible pour les baltringues de la toile.

C'est ainsi qu'Agoravox diffuse, en vrac et en tête de gondole, une brochette d'écrivains sans clients, des paléo-staliniens, des Merluchoniens de toutes les obédiences, des complotistes divers et variés, quelques anthroposophes, des promoteurs de médecines fumeuses, etc.

Agoravox est aussi un havre pour les négationnistes dans leur version rouge-brun (le plus souvent sous couvert d'anti-sionisme) ou dans leur version complotiste (le plus souvent sous couvert d'un discours convenu sur les mensonges propagés par le pouvoir, les médias, les historiens, la relativité de la vérité - rayer les mentions inutiles).

C'est ainsi, qu'il est possible à un rédacteur connu sous le pseudo de Shawford d'y publier des commentaires de cet acabit (à propos de la mort du faussaire de l'histoire Faurisson) :
- la solution finale comme procédé d’extermination industrialisé unique et sans équivalent dans l’histoire selon la doxa officielle -tel que s’auto-proclame la Shoa, est invalidé par ses recherches
ou
- Moi j’en reste au fait que pour lui [et d’autres dont un juif américain qui a commis une enquête de terrain saisissante], l’etude sur le terrain des bâtiments montrerait l’impossibilité qu’ils puissent avoir eu la destination avérée par l’histoire officielle), alors la solution d’extermination industrielle planifiée ne serait pas non plus qualifiée.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas la nature de ce qu'a écrit Shawford qui a mené à la disparition (provisoire) de ses pensées, mais les réactions qu'elles ont provoquées. Pour preuve, les pensées de Shawford ont été remises en ligne et elles y restent puisqu'elles ne provoquent plus aucune réaction défavorable.

La production de Shawford est tellement affligeante de banalité que je lui propose (ainsi qu'à ses comparses rouges-bruns ou complotistes) de puiser dans ces quelques articles glanés ces derniers jours :
http://lapravda.forumactif.com/t158-de-quoi-interesser-les-revisionnistes-et-les-antionistes-d-operette-d-agoravox











jeudi 25 octobre 2018

lundi 22 octobre 2018

mercredi 10 octobre 2018

samedi 6 octobre 2018

Des enfants vendeurs de journaux à la criée (vers 1910) III/V

Fillette d'environ 6 ans qui tient un stand de journaux pendant l'absence de sa soeur (un peu) plus âgée. Hoboken, New Jersey, décembre 1912
Photo : Lewis Wickes Hine - Source : Bibliothèque du Congrès, Washington

Une fois n'est pas coutume, ce billet commence par la bibliographie ! Si vous n'avez que quelques instants ou si vous arrivez là par hasard, faites un tour sur le site de Joe Manning :
Lewis Hine Project
Vous y passerez bien plus de temps qu'ici !

Les photos de Lewis Wickes Hine ne sont pas innocentes. Elles peuvent hanter les consciences, heurter des sensibilités. C'est d'ailleurs leur but. Ce sont des photos militantes qui s'appuient sur une rhétorique de l'image. Sans misérabilisme, sans recherche du sensationnel, sans mises en scènes spectaculaires, ce sont de simples portraits d'enfants, de ceux qui font le succès des sites de photos vintage. Devant et derrière l'appareil, c'est la common decency, telle que la théorisera plus tard Orwell, qui est à l'oeuvre... et c'est très violent ! (note 1).

NB : J'ai choisi de limiter cette série de billets aux Newsboys (ou newsie). Elles sont moins construites que celles prises dans les champs ou dans les usines, où le regard peut être captivé par l'ambiance ou l'esthétique de certaines lumières. A mon sens, elles n'ont sont que plus fortes !

Des enfants vendeurs de journaux à la criée (Partie I/V)
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux II/V 
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux III/V 
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux IV/V
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux V/V

lundi 1 octobre 2018

Fred Boissonnas - La vie quotidienne en Grèce au début du XXème siècle - I/IV


Fred Boissonnas fit de nombreux séjour en Grèce entre 1901 et 1930. Contrairement à de nombreux autres professionnels ou amateurs, il ne photographia pas que des ruines antiques et les paysages, mais aussi les habitants des zones rurales.

vendredi 28 septembre 2018

Road Trip dans la Vallée de la Mort (1926) Part III/III


L'album souvenir d'une excursion de dix jours en 1926. La Death Valley, ses déserts, ses Indiens et ses autochtones, ses oasis et ses villes fantômes, ses mines abandonnées et ses routes pourries.
Source : UC Berkeley - Bancroft Libray, via Online Archive of California

lundi 24 septembre 2018

Quartier de Spitalfields (Londres), le 20 avril 1912


Nous sommes le 20 avril 1912. C.A. Mathew sort de la gare de Liverpool Street. C'est un photographe de Brinthlingsea dans l'Essex. Est-il là à la demande d'un client pour réaliser un reportage dans ce quartier pauvre de l'East End ? Passe-t-il le temps en attendant un train pour rentrer chez lui ? Toutes les hypothèses sont possibles...


jeudi 20 septembre 2018

Exercices collectif de gymnastique rythmique par des élèves d'Émile Jaque-Dalcroz (c. 1910)


En salle ou en plein air, les élèves du musicien suisse Emile Jaque-Dalcroze font des exercices collectifs de gymnastique rythmique.
Photographies de Fred Boissonnas. Thème de son exercice : capturer le mouvement !
Source : Bibliothèque de Genève


lundi 17 septembre 2018

jeudi 13 septembre 2018

Portraits ethnographiques de Kirghizes (c. 1880)


Humus attribue ces portraits de Kirghizes au photographe Karl Andreyevich Fischer et il les date des années 1870. Je n'ai rien trouvé qui permette de confirmer ou d'infirmer cette attribution. On ne peut que croire Humus sur parole puisqu'il n'a pas pour habitude de sourcer les photos qu'il publie. 
Une version ethnographique des mugshots ?


dimanche 9 septembre 2018

Quand Staline serre les boulons, c'est Chostakovitch qui trinque




En URSS, à partir de 1928, les temps étaient au serrage des boulons. Chostakovitch en fit les frais au moins à deux reprises.
En 1928, c'est son ballet L'Âge d'Or (l'histoire d'une équipe de foot russe en tournée dans un pays capitaliste) qui ne passa pas le cap de la 18ème représentation. Victime d'une mauvaise inspiration, Chostakovitch y avait intégré plusieurs danses bien peu prolétariennes (fox-trot, tango, cancan ou claquettes) aux yeux des censeurs staliniens.
En 1930, il récidive avec Le Boulon, une critique du travail bâclé dans les usines. Cette fois, il n'y eut qu'une seule représentation ! De cette mise en scène, il ne reste que ces maquettes de costumes et quelques photos prises pendant les répétitions...

jeudi 6 septembre 2018

Des enfants vendeurs de journaux à la criée (vers 1910) II/V

Louis Gabriel (13 ans) avec ses frères Eddie (10 ans) et Johnnie (7 ans). Le 19 avril 1912, Hine a trouvé les deux ainés vendant des journaux après 1h du matin. Ils lui ont dit avoir gagné 3$, mais certains soirs ils ne gagnent presque rien. Washington, D.C.. Avril 1912.
Photo : Lewis Wickes Hine - Source : Bibliothèque du Congrès, Washington
Une fois n'est pas coutume, ce billet commence par la bibliographie ! Si vous n'avez que quelques instants ou si vous arrivez là par hasard, faites un tour sur le site de Joe Manning :
Lewis Hine Project
Vous y passerez bien plus de temps qu'ici !

Les photos de Lewis Wickes Hine ne sont pas innocentes. Elles peuvent hanter les consciences, heurter des sensibilités. C'est d'ailleurs leur but. Ce sont des photos militantes qui s'appuient sur une rhétorique de l'image. Sans misérabilisme, sans recherche du sensationnel, sans mises en scènes spectaculaires, ce sont de simples portraits d'enfants, de ceux qui font le succès des sites de photos vintage. Devant et derrière l'appareil, c'est la common decency, telle que la théorisera plus tard Orwell, qui est à l'oeuvre... et c'est très violent ! (note 1).

NB : J'ai choisi de limiter cette série de billets aux Newsboys (ou newsie). Elles sont moins construites que celles prises dans les champs ou dans les usines, où le regard peut être captivé par l'ambiance ou l'esthétique de certaines lumières. A mon sens, elles n'ont sont que plus fortes !

Des enfants vendeurs de journaux à la criée (Partie I/V)
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux II/V 
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux III/V 
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux IV/V
Lewis W. Hines - Vendeurs de journaux V/V


lundi 3 septembre 2018

Marchés aux puces parisiens en 1941


Photographies d'André Zucca. Puces de Montreuil, porte de Bagnolet et Puces de Saint Ouen, porte de Bagnolet. Reportage réalisé en mai 1941.


vendredi 31 août 2018

Werner Jorns - Jérusalem au début des années 30

En haut à droite, une enseigne amusante. Un tailleur européen pour dames, messieurs et ecclésiastiques masculins. Où va se nicher le sexisme ! Il n'habille pas les bonnes soeurs...

Comme d'habitude, Humus ne donne pas beaucoup plus de précisions et aucune source pour ces photos. Werner Jorns est peut-être l'archéologue allemand.


mardi 28 août 2018

Road Trip dans la Vallée de la Mort (1926) Part II/III


L'album souvenir d'une excursion de dix jours en 1926. La Death Valley, ses déserts, ses Indiens et ses autochtones, ses oasis et ses villes fantômes, ses mines abandonnées et ses routes pourries.
Source : UC Berkeley - Bancroft Libray, via Online Archive of California

dimanche 26 août 2018

William Johnson photographie l'Inde (c. 1855-1862) - IV/IV

A Sketch From Mazagon Hill, Bombay [Johnson, William]
DeGolyer Library, Southern Methodist University - Dallas, Texas

Ne me demandez pas ce que ces photos anglaises font dans la bibliothèque d'une université méthodiste du Texas ! Je n'en sais rien...


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