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jeudi 30 janvier 2025

Sur vos écrans en 1935 : The Wizard of Oz de Larry Semon

 Fans de Judy Garland, vous pouvez passer votre chemin, en 1925 elle avait 3 ans. Lecteurs de L. Frank Baum, vous pouvez en faire autant. Le magicien d'Oz de Larry Semon n'a pas grand chose à voir avec l'esprit du roman. Les autres, vous pouvez rester, mais attendez-vous au pire :  du vomi de canard, des blagues racistes, une réalisation paresseuse et surtout un Oliver Hardy qui ne peut pas donner libre cours à son génie naturel dans le rôle du bucheron en fer-blanc.




Pour une fois, la critique contemporaine est presque unanime. Ce fut un bide, malgré quelques articles favorables à sa sortie, et c'est un navet. Ce qui fait débat, c'est sa place dans la liste des plus mauvais films muets. A la décharge de Larry Semon, la version de 1939 du Magicien d'Oz est régulièrement citée dans les meilleurs films de l'histoire du cinéma. La comparaison est cruelle.
 


lundi 20 janvier 2025

Sur vos écrans en 1925 : Boobs in the wood avec Harry Langson

 Comme le fait finement remarquer Allen John's attic, en 1925 Boob signifiait plutôt Nigaud que Nichon. C'est dommage parce que ça m'a entrainé dans d'inutiles recherches sur ce court métrage d'Harry Edwards produit par Mack Sennett.
 
Comme pour tout bon film burlesque (au sens français du terme), la lecture du synopsis est presque aussi longue que le film.
 

jeudi 16 janvier 2025

Sur vos écrans en 1925 : Variété d'E.A. Dupont avec Emil Jannings

 Emil Jannings n'a pas jamais eu de chance avec les artistes de music-hall. Quand il signe pour être la vedette de L'Ange bleu, c'est la chanteuse de bastringue Lola-Lola qui prend toute la lumière. Dans Variété (au singulier - j'insiste, même si le film a été distribué sous le titre Variétés en France et Variety aux U.S.A.), c'est un accrobate qui lui pique sa maîtresse.


jeudi 21 décembre 2023

Il faut choisir. Mourir... ou mentir ? (Le Doulos, 1962)

 

Le Doulos de Melville fut :
1) Encensé par les Cahiers du Cinéma (voir Le Vraisembable mensonge par Claude Beylie)
2) Méprisé par le New York Times, "There's not much to recommend the picture, which is one of those feeble attempts to be philosophical and mordant about crime as a chosen career. Jean-Pierre Melville, who wrote and directed it, has so many scenes of mere conversation running through it—so many scenes in which plot is played in talk—that one wonders why his people need firearms. They can talk one another to death."
3) Ignoré par la critique américaine jusqu'à Tarantino qui dit des films de Melville"they had this French Gallic thing going through it, yet they were still trying to be like their American counterparts, but they had a different rhythm all their own."
 
 
 

samedi 1 avril 2023

Henry Starr - Du hold-up à cheval au braquage en automobile

Henry Starr (1873 - 1921) a toutes les qualités requises pour être une icone du wokisme triomphant. C'est un métis Cherokee, un braqueur de banque, un écrivain carcéral, un acteur engagé, une victime d'innombrables erreurs judiciaires et il a été mortellement blessé par un banquier.

Mais, il n'a pas cette chance. Il n'est plus guère connu que :

- des spécialistes hyper-pointus du western d'avant 1920 qui lui consacrent parfois une note de bas de page, 

- des historiens et folkloristes de l'Oklahoma qui publient bien loin des centres intellectuels de la côte ouest ou de Californie.

- de l'auteur de ce billet qui vient de le découvrir grâce à une affiche de cinéma.

- des rares lecteurs de ce blog !



jeudi 16 avril 2020

Greta Garbo - La Divine avec un chapeau ridicule


Affubler une commissaire politique d'un chapeau aussi ridicule démontre toute la perversité du cinéma capitaliste...


dimanche 16 février 2020

Réviser l'Histoire Sainte avec Gina Lollobrigida


Rien de tel qu'un petit peplum biblique en technicolor pour se (re)plonger dans l'histoire de Salomon et de la Reine de Saba...

jeudi 16 janvier 2020

mardi 23 avril 2019

Flesh and Lace - 1965



Voilà un bon petit film de sexploitation que ce Flesh and lace de Joseph W. Sarno (réalisateur prolixe de la série B qui passa au X dans les années 70 avec notamment un Deep Throat 2)
Tout commence dans un club de strip. Beverly (la jolie Heather Hall dont il semble que ce soit sa seule apparition au cinéma) est la nouvelle arrivée. Timide et troublée par les hommes, elle ne sait pas trop comment réagir à ceux qui se montrent plus entreprenants que prévu. Son désir est frustré par la peur de coucher avec eux.


lundi 15 avril 2019

MADAM SATAN - Une comédie musicale catastrophique de 1930


Madam Satan fut l'un de ces projets qui portent la poisse.
Pourtant, la Metro-Goldwyn Mayer avait mis toutes les chances de son côté. D'abord avec un titre accrocheur : Madam Satan. Ensuite, avec un concept alliant comédie de moeurs, comédie musicale et film catastrophe. Enfin, en faisant appel aux meilleurs professionnels (Cecil B. De Milles à la réalisation; Theodore Kosloff - un ancien des Ballets russes de Diagelev - comme maître de ballet; Adrian pour les costumes; des acteurs de bonnes renommée comme Kay Johnson, Lillian Roth ou Reginald Denny, etc). Et bien sûr un budget en conséquence - il est question d'un million de dollars, une somme énorme pour l'époque et le film le plus cher produit par la MGM en 1930.
Malheureusement, Madam Satan fut un bide. L'indigence du scénario n'y fut peut-être pas pour rien, mais c'était aussi la fin du premier cycle des comédies musicales (Le Chanteur de Jazz date de 1927) et le mitan de l'époque des pre-code movies.
A noter, la séquence finale avec le Zeppelin touché par la foudre (voir la vidéo plus bas). Une idée qui fera son chemin... En 1937, c'est le Zeppelin Hindenburg qui rejouera la scène !

Le film complet pour les cinéphiles acharnés :



mardi 9 avril 2019

LE KAISER DE CALIFORNIE - Un improbable western allemand de 1936



Luis Trenker n'a pas tourné que des films de montagne, on lui doit aussi un western. Ce fut même le premier et le seul western nazi tourné en partie aux USA.
Der Kaiser von Kalifornien (L'Empereur de Californie) serait vaguement inspiré de L'Or de Blaise Cendrars. Les amateurs du genre y trouveront tous les standards du genre : des Indiens, des traîtres, des héros blancs, une danseuse de saloon, une épouse apeurée, ... Ce qui est certain, c'est qu'il s'agit d'une biographie (romancée) de Johann August Suter, l'homme qui fut à l'origine de la ruée vers l'or de 1848.
Luis Trenker a commis le scénario, assuré la réalisation et s'est attribué le premier rôle. On n'est jamais mieux servi que par soi-même !


Le film complet via archive

Les screenshots pour se faire une idée :

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