De l’efflorescence maoïste, ultime et sépulcrale floraison
révolutionnaire qui s’épanouit à la charnière des décennies soixante et
soixante-dix, livrant aux regards les symptômes évidents de cet aveuglement
persistant et chronique qui affecta pendant longtemps l’intelligentsia de
gauche, au climat de désenchantement paradoxalement favorisé par l’arrivée des
socialistes au pouvoir, l’entre-deux mai fournit la trame chronologique et
dramatique de ce basculement en profondeur qui vit disparaître une figure, celle
de l’intellectuel maître-à-penser, et une attitude, le prophétisme politique.
Si au début de la période considérée existait encore une « culture de la
Révolution », appréhendable à travers le phénomène maolâtre et les lectures
hystérisées qui l’accompagnèrent, dix ans plus tard l’effondrement de toutes
ces références s’est accompagné d’une mutation majeure, celle de la
redéfinition du rôle et de la fonction des intellectuels dans la société
française (...)
Introduction
Première partie. Derniers feux révolutionnaires et prémisses
de la critique antitotalitaire (1970-1976)
1. La Chine ou le crépuscule du mythe révolutionnaire
2. La dénonciation de L’Archipel du Goulag
Deuxième partie. La redéfinition des enjeux et des attitudes
(1976-1978)
3. L’imposition de la problématique totalitaire
4. Le temps des abjurations et des reconversions
Troisième partie. Le désenchantement intellectuel et
politique (1978-1983)
5. Sous le signe des droits de l’homme et de la démocratie
6. Les intellectuels à la recherche d’une identité perdue
Conclusion
Bibliographie
Pour le plaisir, cette critique par Simon Leys des idioties écrites par Macciochi. "que les idiots disent des idioties, c'est comme les pommiers
produisent des pommes, c'est dans la nature, c'est normal (...)"
Mort de Simon Leys : Polémique sur le plateau d... par LePoint
Mort de Simon Leys : Polémique sur le plateau d... par LePoint
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
D'avance, merci de votre participation !