Lampe en forme de casque de gladiateur
Les murmillo ont évolué à partir des samnis, de sorte que leur apparence et leur armement sont souvent indiscernables. Un murmillo portait un casque avec une grille sur le visage qui limitait sévèrement sa vision périphérique. Murmillo est une version latinisée du mot grec (mormylos) pour un type de poisson d'eau salée, qui se reflète dans l'ornement du casque.
Le thrax, était un type de gladiateur dérivé de l'armure portée par les soldats de la Thrace, un ennemi majeur de Rome. Ce type de gladiateur portait un petit bouclier carré (parma) et une épée avec une lame incurvée (sica) qui facilitait les attaques rapides contre les adversaires plus fortement protégés.
Lampe à huile - Gladiateur de type Thrax
Un autre adversaire régulier du murmillo était le retiarius, équipé pour ressembler à un pêcheur, essayant de « capturer » son adversaire dans un filet lesté (iaculum) avant d'attaquer. Le rétiarius était légèrement armé, portant un trident (tridens) et un poignard (pugio), et ne portait aucune protection corporelle à l'exception d'une couverture sur son bras gauche (manica) et son épaule (galère). Dans la seconde moitié du premier siècle de notre ère, le retiarius était de plus en plus associé au type secutor de gladiateur afin de créer un combat plus spectaculaire. Le sécuteur (le poursuivant) - était plus agile et actif que le murmillo, ce qui a amené le retiarius à la défense plutôt qu'à l'offensive. Il portait un casque qui couvrait toute sa tête avec de grands trous pour les yeux. Il protège les épaules des jabs (terme de boxe anglaise, un direct) portés par le trident d'un retiarius.
Fragment de bol - Combat de gladiateurs
Formation
Les gladiateurs vivaient et s'entraînaient dans des écoles appelées ludus gladiatorius. Ceux-ci faisaient partie d'une l'infrastructure de soutien plus vaste qui produisait des combats de gladiateurs appelés munera « en temps de service » ou « obligation », car les combats de gladiateurs provenaient d'offrandes funéraires aux dieux au nom du défunt.
L'école de gladiateurs était gérée par le lanista, souvent un ancien gladiateur, qui supervisait les activités et les opérations quotidiennes. Les gladiateurs pouvaient être des prisonniers de guerre, des esclaves, des affranchis, ou même des volontaires issus des classes inférieures de la société. Ils sont parfois rejoints par d'anciens aristocrates, enrôlés volontaires après avoir perdu leur fortune. Toutefois, cette pratique a été fortement stigmatisée et souvent interdite par la loi. Quelle que soit leur origine, tous les gladiateurs étaient « infames » : déshonorés ou honteux, privés de statut juridique et social. (D'autres groupes stigmatisés par les infamies comprennent des acteurs et des prostituées.) Ils étaient dépouillés de toute personnalité, considérés comme des objets à la merci des formateurs, des parrains, des politiciens et des spectateurs.
L'entraînement était essentiel pour s'assurer que les gladiateurs deviendraient des combattants correctement équipés, des adversaires dignes et des perdants inébranlables. Chaque type de gladiateur avait son armement et donc ses propres instructeurs, appelés médecins, généralement d'anciens gladiateurs. Au cours de la première phase de la formation, les gladiateurs ont souvent pratiqué avec des armes en bois pour éviter les blessures inutiles et parfaire leur endurance, car ces armes étaient émoussées et plus lourdes que leurs homologues métalliques.
L'Arène
Une fois que les gladiateurs avaient prouvé leur habileté et leur endurance, ils étaient loués à des producteurs de jeux pour se battre devant le public dans les amphithéâtres. Les sponsors, en coordination avec le lanista, jumelaient les gladiateurs pour s'assurer que chaque combat n'allait pas se terminer trop rapidement et que les adversaires étaient appariés en compétence.
Lampe à huile - Combat de gladiateurs
Une fausse idée répandue est que les gladiateurs se sont toujours battus jusqu'à la mort. Très rarement - et généralement avec une dispense spéciale de l'empereur - il y avait des batailles sine missio, qui signifiaient automatiquement la mort pour le perdant. Plus communément, un gladiateur qui avait perdu un combat se voyait accorder la grâce, missio, et était autorisé à quitter l'arène vivant. En effet, les gladiateurs étaient un investissement financier important. Si un gladiateur devait mourir dans un combat, son propriétaire pouvait facturer jusqu'à cinquante fois le prix de la location pour compenser sa perte
Bien avant de rendre fou le bas peuple romain puis toute la société , les Étrusques avaient __ sans doute ramené d'Orient __ associé un combat en l'honneur du défunt aux funérailles .
RépondreSupprimerCe cérémonial funéraire appartenait aux membres les plus élevés de la société.
Les origines en sont bien plus anciennes . On en trouve les traces un peu partout en Haute Egypte, en Orient ou Extrême Orient.
Ce rite funéraire des Morts raccompagnement remonte au temps ancien de la plus haute antiquité . L'ordonnancement des restes archéologiques laisse supposer que selon les lignages les membres les plus élevés de la hiérarchie sociale, les proches, se faisaient un honneur ou réclamaient d'être de l'hécatombe.
Le remplacement par les Epouses , les esclaves ou les captifs viendra bien plus tard.
DLF
Morts d'accompagnement
SupprimerMerci de m'avoir donné cette occasion "bousculatoire" de faire du ménage dans des archives vieilles de 20 ans et jamais classées vraiment.
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Alors sur l'origine très anciennes ?
Gilles , Testard et Veyne s'accordent pour une datation néolithique et non paleolithique.
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- Alain Testart, La Servitude volontaire. 1 : Les morts d’accompagnement ; 2 : L’origine de l’État (3 pages)
- Sociétés et rites funéraires : le Nil moyen (Soudan) du Néolithique à l’Islamisation
Alain Gallay (37 pages)
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Pour l'extinction de la gladiature
- Religion et politique : comment ont pris fin les combats de gladiateurs
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-Les jeux des gladiateurs dans l'Empire chrétien G Ville ( 72 pages)
DLF
Merci de ces indispensables précisions ! RL
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