La Sorcière
Trotte, trotte,
Trotte, trotte.
Grâce, mon Dieu !
Ils avancent raides, ils avancent muets,
La foule s’amasse, craintive, tout autour,
Les sergents de ville se tiennent là, bouche bée.
À mon côté, le maître Hans,
Et devant, dans un éclat de brume fatiguée,
La lueur funèbre des prêtres.
Marche, marche, marche...
Et un autre marche avec moi.
Trotte, trotte,
Trotte, trotte.
Grâce, mon Dieu !
Pourquoi m’ont-ils condamnée ?
Je n’ai rien fait de tout cela,
Et pourtant, je pars en silence.
Car ce regard d’un autre monde,
Dans la lumière de ce matin,
Je le sens se pencher vers moi.
Marche, marche, marche...
Et un autre marche avec moi.
Trotte, trotte,
Trotte, trotte.
Grâce, mon Dieu !
Trotte, trotte.
Grâce, mon Dieu !
Quelqu'un a volé mon cœur
Et y a vu les désirs se dresser,
Comme des loups derrière les barreaux,
Affamés, sauvages et misérables,
Ils flairent au loin, portés par chaque vent,
Les troupeaux lumineux.
Et y a vu les désirs se dresser,
Comme des loups derrière les barreaux,
Affamés, sauvages et misérables,
Ils flairent au loin, portés par chaque vent,
Les troupeaux lumineux.
Marche, marche, marche...
Et un autre marche avec moi.
Et un autre marche avec moi.
Texte : Wilhelm Freiherr von Appel
Illustration : Josef von Divéky
La sorcellerie . Son histoire est un puits sans fond que l'Arabie saoudite et même la Nouvelle guinée veillent conserver vivante ... La souriante Bergheim conserve le souvenir de festivités qui animaient le vie rurale d'une époque où on savait se distraire sainement.
RépondreSupprimerDonatien le Furtif