Pas grand monde n'aurait lu Les damnés de la terre de Fanon, si Sartre n'en avait écrit la préface. Toujours prêt à se mettre au service des causes les plus douteuses, Sartre donne quelques judicieux conseils aux égorgeurs dont cette profonde pensée :
"Car, en le premier temps de la révolte, il faut tuer : abattre un Européen c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre"
Aujourd'hui, quelques éducateurs s'imaginent flatter l'imaginaire de leur clientèle en faisant étudier ce texte à des lycéens.