Le Doulos de Melville fut :
1) Encensé par les Cahiers du Cinéma (voir Le Vraisembable mensonge par Claude Beylie)
2) Méprisé par le New York Times, "There's not much to recommend the picture, which is one of those feeble
attempts to be philosophical and mordant about crime as a chosen career.
Jean-Pierre Melville, who wrote and directed it, has so many scenes of
mere conversation running through it—so many scenes in which plot is
played in talk—that one wonders why his people need firearms. They can
talk one another to death."
3) Ignoré par la critique américaine jusqu'à Tarantino qui dit des films de Melville"they had this
French Gallic thing going through it, yet they were
still trying to be like their American counterparts,
but they had a different rhythm all their own."
Par un effet curieux, comme si le fictif avait contaminé le réel, Reggiani "attrapa" une scoumoune professionnelle lors de ce film. Un désamour qu'il couvait depuis quelques années. Il mit presque dix ans à s'en défaire par les chemins détournés de la chanson et des films de Sautet.
RépondreSupprimerDans les années soixante je connaissais bien mieux le fils Stephan que le père.
DLF