mercredi 11 janvier 2017

Dans les maisons closes du Honduras

Erika Madrid, une des pensionnaires du Chicas Bar (Barrio Cabansa, district de San Pedro Sula, Honduras)

Malgré des tests réguliers de dépistage du SIDA, on ne fait que conseiller aux prostituées séropositives d'arrêter leur activité. Sans autres sources de revenu, avec des enfants à charge et sans soutien familial, ces femmes doivent continuer à travailler jusqu'à ce qu'elles soient trop malades pour continuer. Un système d'endettement est organisé par les tenaciers des bordels qui prêtent de l'argent aux prostituées pour qu'elle achètent de la drogue, des vêtements, etc, alors qu'elles ne pourront pas rembourser. Devenus dépendantes, elles ne peuvent pas sortir du bordel sans l'autorisation du propriétaire et doivent attirer le plus de clients possible pour espérer se libérer.
Quand elles sont trop malades, beaucoup de filles finissent leurs jours avec leurs clients à l'Hospice San José.

Reportage photographique de Bill Stephenson à San Pedro Sula entre 1992 et 1995 pour le Honduras HIV-AIDS Project.




Dans l'attente d'un client

L'intérieur du Chicas Bar

Une fille du Fanny's Bar 
Une pensionnaire du Fanny's Bar dans sa chambre

Trois filles du Fanny's Bar

On la surnomme La Folle du Fanny's Bar

Racolage actif

Dans l'attente d'un client 
De retour de la douche

Une prostituée avec son client 
Un moment de déprime 
Renée, un travesti qui se prostitue dans la rue

Renée chez elle

Maria devant sa chambre

Reportage photographique de Bill Stephenson à San Pedro de Sula (1992 - 1995) pour le Honduras HIV-AIDS Project.

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