vendredi 3 août 2018

Des vacances pourries à Brighton


En Angleterre, quand il ne pleut pas, c'est pas triste ! Des gosses qui braillent, d'autres qui se baignent dans des détritus, des papiers gras et des remugles de fish and chips, des parents qui bronzent idiot et des vieux momifiés.
C'est Brighton et sa clientèle populaire photographiés par Martin Parr.


C'était les années 80, les années Tatcher. Martin Parr, un photographe documentaire pourtant très sensible à la culture prolétarienne, subit bien des critiques suite à la publication de ces clichés. On lui reprocha pêle-mêle, l'utilisation de la couleur, le choix du sujet, son traitement, son absence d'empathie, l'esthétique des photos ou leur absence, mais surtout le fait d'avoir figé sur la pellicule une triste réalité. Quand on photographie le prolétariat, on le fait en noir et blanc, on privilégie le misérabilisme ou l'on magnifie le folklore ouvriériste.

Quoi qu'il en soit, il continua sa chronique du quotidien, son goût pour la photographie vernaculaire et, en 1994, il entra dans la prestigieuse coopérative photographique Magnum Photos.













Photographies de Martin Parr pour sa série The Last Resort.

3 commentaires:

  1. Berk
    J'ai le souvenir du Brigthon Pier dans une BD de Manara.
    Les filles étaient autrement gaulées

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  2. J'affirme des choses mais finalement.............
    J'ai comme un doute Je ne retrouve pas

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    Réponses
    1. Je ne peux pas t'aider, la BD est une Terra (presque) Incognita pour moi.

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