vendredi 24 août 2018
mardi 21 août 2018
samedi 18 août 2018
Portraits ethnographiques d'homme Bachkirs (c. 1880)
Humus attribue ces clichés ethnographiques de Bachkirs au photographe Karl Andreyevich Fischer et il les date des années 1870. Je n'ai rien trouvé qui permette de confirmer ou d'infirmer cette attribution. On ne peut que croire Humus sur parole puisqu'il n'a pas pour habitude de sourcer les photos qu'il publie.
Les dames sont par ici !
mercredi 15 août 2018
dimanche 12 août 2018
William Johnson photographie l'Inde (c. 1855-1862) - III/IV
mercredi 8 août 2018
John Dominis - La vallée de la pauvreté (1964)
Ce n'est pas par hasard que LIFE publia en janvier 1964, sur 12 pages, un reportage photographique intitulé The Valley of Poverty.
La population blanche qui vivait dans l'est du Kentucky n'était pas le coeur de cible de ce magazine, mais le projet de Great Society du président démocrate Lyndon B. Johnson commençait à prendre forme.
C'est John Dominis qui se rendit dans les Appalaches en plein hiver. Aujourd'hui, Dominis est surtout connu pour ses photos d'actualité ou sportives (on lui doit la célèbre photo du podium du 200 m masculin à Mexico), mais aussi pour ses portraits de Steve McQueen ou de Frank Sinatra.
Dans l'esprit de la photographie documentaire américaine et à la suite des photographes de la Farm Security Administration, Dominis, dans ses photos de la Vallée de la pauvreté, traite les habitants avec le même respect que les vedettes et évite le folklore misérabiliste d'une certaine photographie humaniste.
Présentation du reportage sur le site de TIME
Dans l'esprit de la photographie documentaire américaine et à la suite des photographes de la Farm Security Administration, Dominis, dans ses photos de la Vallée de la pauvreté, traite les habitants avec le même respect que les vedettes et évite le folklore misérabiliste d'une certaine photographie humaniste.
Présentation du reportage sur le site de TIME
lundi 6 août 2018
Jean Lorrain - Au bal des Mille-Colonnes
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1908 |
Lundi 9 mars - Lundi soir, au bal des Mille-Colonnes, rue de la Gaîté.
Une salle surchauffée, électrisée de fluide humain, saturée d'exhalaisons rousses comme du brouillard en novembre. Des fresques criardes s'assortissaient aux hurlements des cuivres de l'orchestrion.
Des ouvriers endimanchés, nombre d'apprentis de métiers vagues et surtout une nuée de ces êtres réfractaires et asymétriques que l'engeance qui les traque et les méprise appelle voyous s'y trémoussaient deux par deux ou avec des danseuses le plus souvent veules et bonnes filles.
Par moment, dans cette cuvée de jeune chair gueuse, le remous ressemblait à une ébullition.
Dans le tas des lurons, qui s'affriolaient de houblon, d'alcool, de vertige et de chair, l'un d'eux mémorable, - à preuve ce récit, - nous requit aussitôt par son galbe hors pair, une étonnante souplesse de mouvements, une élégance inattendue.
vendredi 3 août 2018
Des vacances pourries à Brighton
En Angleterre, quand il ne pleut pas, c'est pas triste ! Des gosses qui braillent, d'autres qui se baignent dans des détritus, des papiers gras et des remugles de fish and chips, des parents qui bronzent idiot et des vieux momifiés.
C'est Brighton et sa clientèle populaire photographiés par Martin Parr.
mercredi 1 août 2018
Road Trip dans la Vallée de la Mort (1926) - I/III
L'album souvenir d'une excursion de dix jours. La Death Valley en 1926, ses déserts, ses Indiens et ses autochtones, ses oasis et ses villes fantômes, ses mines abandonnées et ses routes pourries.
Source : UC Berkeley - Bancroft Libray, via Online Archive of California
lundi 30 juillet 2018
Imaginer un tigre au XIIème siècle
L'avantage, lorsqu'on illustre un bestiaire et qu'on vit dans l'Angleterre de la fin du XIIe siècle, c'est qu'on peut se permettre quelques fantaisies quand il s'agit de dessiner un tigre.
Par exemple, utiliser tous les crayons de couleurs qui sont dans la boîte quand le patron du scriptorium a le dos tourné.
Par exemple, utiliser tous les crayons de couleurs qui sont dans la boîte quand le patron du scriptorium a le dos tourné.
samedi 28 juillet 2018
Rubens vs Facebook
La vidéo cruelle mise en ligne par la Rubens House suite à la censure d'un tableau de Rubens par Facebook
Sans commentaire !
Sans commentaire !
vendredi 27 juillet 2018
William Johnson photographie l'Inde (c. 1855-1862) - II/IV
mercredi 25 juillet 2018
lundi 23 juillet 2018
Tsukioka Yoshitoshi - L'art du fait divers japonais au XIXe siècle (III/III)
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Tsukioka Yoshitoshi - L'assassinat de la mariée - c. 1875
The Postal News - n°643
LACMA, Los Angeles - Herbert R. Cole Collection
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Yoshitoshi (1839-1892) est l'un des derniers grands artistes d'estampe ukiyo-e, une école de gravure sur bois japonaise. Il vécut au quotidien le passage de l'époque du Shogunat à l'Ère Meiji, une période où le Japon connut de nombreux changements, l'ouverture à l'Occident n'étant pas le moindre.
Pendant sa carrière, Tsukioka Yoshitoshi subit plusieurs revers de fortune, mais aussi des retours de balancier grâce à la sollicitude de compagnes, dont certaines se seraient même prostituées à son profit. Que cela participe de la légende de l'artiste maudit, c'est possible. Ce qui est certain c'est que le milieu des courtisanes inspirait l'artiste et qu'il a toujours présenté les geishas sous un jour favorable !
Tsukioka Yoshitoshu se consacra, pendant quelques temps, à l'illustration de publications populaires. Si la technique de ces planches n'est pas du niveau de celle ses publications plus ambitieuses, elles n'ont sont pas moins un témoignage de la demande du public. Crimes atroces, situations scabreuses, anecdotes édifiante ou merveilleuses et faits divers sanglants faisaient le succès de ces feuilles qui ne sont pas sans rappeler ce que seront le supplément illustré du Petit Journal en France ou, encore aujourd'hui, la presse tabloïd anglo-saxone.
Les grandes collections japonaises, tout comme quelques institutions occidentales (dont le LACMA de Los Angeles d'où proviennent les illustrations de ce billet), conservent des centaines de gravures de Tsukioka Yoshitoshi (voir bibliographie in fine).
samedi 21 juillet 2018
mercredi 18 juillet 2018
Des signes de vie à Londres - Nigel Henderson, vers 1950
Nigel Henderson dans les rues de Londres vers 1950. Il n'a pas photographié que des portraits d'enfants, mais aussi des vitrines et des enseignes...
lundi 16 juillet 2018
Une tentative de photos de charme soviétiques en 1974
Sont-ce les cadrages aléatoires, le ciel nuageux, le figuier ou la coupe des maillots de bain prolétariens ? Je ne sais pas trop, mais il y a quelque chose qui cloche là-dedans !
Le photographe est inconnu et ce n'est peut-être pas plus mal...
vendredi 13 juillet 2018
mardi 10 juillet 2018
William Johnson photographie l'Inde (c. 1855-1862) - I/IV
dimanche 8 juillet 2018
Un enterrement en Ukraine dans les années 70
Les clichés ont beaucoup soufferts, mais ils valent la peine d'être publiés. Non seulement parce que ce sont les souvenirs d'un enterrement en Ukraine dans les années 70, mais surtout parce qu'ils témoignent d'une tradition. Lors des funérailles, on mange et on boit en famille dans le cimetière.
J'avais déjà publié un billet sur ce thème, mais je pensais que la tradition se limitait au dimanche de Pâques.
vendredi 6 juillet 2018
Jean Lorrain - Un père indigne
Dimanche 15 mars - Les courses, qui ont repris, hélas ! ont raflé toutes les voitures de la station de fiacre; c'est la sortie de la réunion d'Auteuil, et pour aller dîner à Paris, je suis forcé d'aller au Point-du-Jour prendre le tramway de Sèvres-Louvres, car il n'y a pas moyen de songer à la voie de Ceinture, envahie par une tourbe de bookmakers et de bas parieurs.
mercredi 4 juillet 2018
lundi 2 juillet 2018
samedi 30 juin 2018
vendredi 29 juin 2018
Un premier bilan de la limitation de vitesse à 80 km/h
Avant même que la mesure n'entre en application, nous sommes en mesure de tirer les premiers enseignements de cette mesure. Tous les accidentologues citoyens l'avaient prédit, mais c'est encore pire que prévu.
Somnolence à la pompe à essence, embourbements, simulations d'accidents, tentatives de suicide de véhicules autonomes, nuées de sauterelles, dépressions, camions fous, tout cela n'était pas prévu !
mercredi 27 juin 2018
Tsukioka Yoshitoshi - L'art du fait divers japonais au XIXe siècle (II/III)
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Tsukioka Yoshitoshi - Le fils de Horisaka Sahei attaché à une balle de riz - c. 1875
The Postal News - n°508 - Dimension : env. 35 x 23 cm
LACMA, Los Angeles - Herbert R. Cole Collection
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Yoshitoshi (1839-1892) est l'un des derniers grands artistes d'estampe ukiyo-e, une école de gravure sur bois japonaise. Il vécut au quotidien le passage de l'époque du Shogunat à l'Ère Meiji, une période où le Japon connut de nombreux changements, l'ouverture à l'Occident n'étant pas le moindre.
Pendant sa carrière, Tsukioka Yoshitoshi subit plusieurs revers de fortune, mais aussi des retours de balancier grâce à la sollicitude de compagnes, dont certaines se seraient même prostituées à son profit. Que cela participe de la légende de l'artiste maudit, c'est possible. Ce qui est certain c'est que le milieu des courtisanes inspirait l'artiste et qu'il a toujours présenté les geishas sous un jour favorable !
Tsukioka Yoshitoshu se consacra, pendant quelques temps, à l'illustration de publications populaires. Si la technique de ces planches n'est pas du niveau de celle ses publications plus ambitieuses, elles n'ont sont pas moins un témoignage de la demande du public. Crimes atroces, situations scabreuses, anecdotes édifiante ou merveilleuses et faits divers sanglants faisaient le succès de ces feuilles qui ne sont pas sans rappeler ce que seront le supplément illustré du Petit Journal en France ou, encore aujourd'hui, la presse tabloïd anglo-saxone.
Les grandes collections japonaises, tout comme quelques institutions occidentales (dont le LACMA de Los Angeles d'où proviennent les illustrations de ce billet), conservent des centaines de gravures de Tsukioka Yoshitoshi (voir bibliographie in fine).
mardi 26 juin 2018
dimanche 24 juin 2018
Entre Seine et Marne vers 1900
vendredi 22 juin 2018
Colette et la fin de la bande à Bonnot
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L'oeil de la police - 1912 |
Contes des mille et un matins
DANS LA FOULE...
Dimanche dernier, notre brillante collaboratrice, Mme Colette Willy, a pu suivre les péripéties de la lutte contre les bandits traqués dans leur repaire. A l'observation de la foule elle a appliqué la fine sensibilité et la divination qui donnent tant de prix à ses délicieuses études d"humanité. Par le récit d'une telle spectatrice qui évoque si intensément ses impressions originales et profondes, nos lecteurs vont pouvoir vivre à leur tour dans la saisissante atmosphère de ces heures tragiques.
mercredi 20 juin 2018
Ana Braga - Ordre et Progrès !
Comme tous les 4 ans à pareille époque, c'est la Coupe du Monde de foot. J'avais bien pensé à rédiger un p'tit billet hypocrite destiné à flatter les émules du Melon de la Loire et à m'assurer une place en tête de gondole, aux côtés de l'élite des margoulins citoyens.
Les angles originaux ne manquaient pas. S'indigner du salaire de Ronaldo, moquer la coupe de cheveux de Neymar, analyser le positionnement sur le terrain de l'arrière-droit sud-coréen, se pâmer devant Poutine et le prince saoudien en tribune, rappeler que tout cet argent dépensé aurait pu servir à financer Benitoto de la France Insoumise, calculer le bilan carbone d'un stade de 80 000 spectateurs, rappeler qu'il y a un trou sous la pelouse puisque la terre est creuse, démontrer que le point de pénalty est un embryon de chemtrail surveillé par l'arbitrage vidéo, etc...
Mais, je n'y arrivais pas. Les mots me manquaient. Prêcher la Vraie Vérité demande un talent qui n'est pas donné à tout le monde. Désespéré, je pris ma voiture pour participer au réchauffement climatique, klaxonner pour fêter la défaite de l'Allemagne et faire le plein à 80 km/h. Bien m'en prit ! Ana Braga ( 171 cm, 52 kg, 86-61-84) avait eu la même idée.... en mieux. Quand deux grands esprits se rencontrent à la pompe à essence...
C'est aussi l'occasion pour moi de rappeler que la Coupe du Monde de foot permet de s'instruire et de s'ouvrir à toutes les cultures, que la pédagogogie ce n'est pas que le latin et le grec. Merci Ana, je n'oublierai pas de si tôt que la devise du Brésil est Ordre et Progrès et qu'Ana Braga rend hommage à Auguste Comte.
Si même les bimbos se mettent à la philosophie, quel avenir pour le Pécuchet du Deux-Deux ?
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