mardi 10 décembre 2013

J'peux pas venir y'a Haziza à la télé


Ce sont les petits tracas de la vie d'une ministre qui croit qu'elle existe.
Invitée par Google à l'inauguration de son Centre Culturel parisien, Mme Aurélie Fillipetti ministre de la culture subventionnée au profit des copains a fait savoir qu'elle n'était pas libre ce soir. (voir ici)


« Malgré la qualité des projets conduits, je ne veux pas servir de caution à une opération qui ne lève pas un certain nombre de questions que nous avons à traiter avec Google », a justifié la ministre de la culture au Monde.
Mme Filippetti cite quatre points de friction : « La question de l'équité fiscale, celle de la protection des données personnelles, celle de la protection de la diversité culturelle et enfin le dossier des droits d'auteurs. »

Pour ce qui est de la 'caution', qui, à l'exception d'Aurélie Fillipetti peut s'imaginer qu'elle puisse servir de caution à quoi que ce soit de sérieux.
Pour ce qui est de l'équité fiscale, il est vrai que les milieux de la culture subventionnés de tous les côtés ont des leçons à donner.
Pour ce qui est de la protection des données, il est permis de préférer voir ses données personnelles enrichir Google plutôt que les les officines gouvernementales.
Pour ce qui est de la diversité culturelle, une ministre dont la seule fonction est de subventionner ses courtisans n'a pas de leçons à donner.
Pour ce qui est du dossier des droits d'auteurs, elle pourrait peut-être s'occuper en priorité des pratiques de numérisation de la BNF ou du registre ReLire.



Mise à jour : Finalement, c'est Fleur Pellerin qui profitera du buffet de Google pendant que sa camarade de la Culture se contentera de chips et de l'émission de Haziza en replay sur LCP.



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