Comment ne pas être nostalgique des années 70 !
Crédit pour toutes les photos : Park Jongwoo |
C'est l'un des derniers vestiges de la Guerre Froide. Les abords Zone démilitarisée qui sépare les deux Corée est toujours très fréquentés. Théoriquement, les individus qui se baladent des deux côtés de la DMZ sont des civils (ce qui est le propre d'une zone démilitarisée), pratiquement, ils ont tous des armes et des uniformes ! Pratiquement, la DMZ s'étend sur 2 km de part et d'autre de la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Les installations militaires visibles sur les photos matérialisent les limites de la DMZ et non la frontière entre les deux pays.
(NB : Toutes les photos de Park Jongwoo ont été prises depuis le côté sud-coréen. La carte ci-dessous est une carte établie par l'US Department of State.)
Pour une raison mystérieuse, Le Chambard socialiste de Gérault-Richard n'a pas été numérisé en couleurs par la Bibliothèque Nationale de France. Faut dire que c'est souvent (très) violent. Il faut donc farfouiller dans les fichiers du Getty Research Institute pour trouver une numérisation de la tête de collection. Par chance, ce sont les numéros avec des couvertures de Steinlen (sous le pseudonyme de Petit Pierre ou son monogramme)
Dans les années 1930, le Café du Dôme situé sur le boulevard Montparnasse à Paris était l'un des bars les plus animés de la rive gauche. C'était plus qu'un bar, c'était un lieu de rencontre pour les artistes, les peintres, les écrivains, les politiciens du Front populaire, et bien d'autres. Aux côtés des Deux Magots sur la place Saint-Germain-des-Prés et du Café de Flore à quelques pas, ce sont là des lieux où des individus ou des groupes se réunissaient pour un débat animé et l'échange d'idées - politique, philosophique et culturel. Surtout, ils étaient des lieux de communauté.
Les contes de Canterbury - vers 1450 |
Il fut un temps où les livres avaient de belles marges. Faut croire que le parchemin était gratuit !
Le manuscrit de l'Université de Yale (Beineke rare book and manuscript library) est à consulter ICI
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Bon, ce n'est pas le cas de tous les manuscrits.
Le Cod. Sang. 693 (vers 1450), est l'oeuvre d'un scribe orignal. Il traçait de belles mages, mais il ne les respectait pas.
ou, il traçait des marges en diagonale et il les respectait !
On trouve de tout dans la collection digitale des musées de Dresde (352 027 objets reproduits), dont une petite fortune (en nominal) de monnaie de nécessité.
Le Reich pendant la guerre de 14-18, puis la République de Weimar jusqu'en 1922 autorisèrent l'impression de billets de nécessité (Notgeld) pour pallier une pénurie d'espèces. Pour l'essentiel, il s'agit de petite coupures destinées aux transactions du quotidien.
Parmi les plus de 20 000 monnaies de nécessité conservée par le Cabinet de numismatique de Dresde, voici celles émises en 1921 par le bourg de Gebesee en Thuringe (2 000 habitants de nos jours et guère plus à l'époque).
Les édiles de Gebesee avaient compris qu'il fallait des billet qui inspirent confiance à leurs administrés. D'où l'impression de beaux billets, enrichis de poésies populaires et d'histoire locale sur l'une des faces.
Visite commentée de l'exposition : La Renaissance à Ferrare (Federico Giannini)
Quelque billboards de la Pacific Outdoor Advertising Company (Los Angeles, 1954-1957).
Comment ne pas acheter ???
Hugo van der Goes (c. 1440–1482/83) est l'un des artistes néerlandais les plus importants de la seconde moitié du XVe siècle. Ses œuvres impressionnent par leur monumentalité et leurs couleurs intenses ainsi que par leur réalisme étonnant et leur expressivité émotionnelle. En mars 2023, 540 ans après la mort de l'artiste, la Gemäldegalerie de Berlin célèbre une première : pour la première fois, presque tous les tableaux et dessins conservés de l'artiste seront présentés dans une exposition.
Hugo van der Goes, Naissance du Christ, vers 1480 Staatliche Museen zu Berlin, Gemäldegalerie |
Henry Starr (1873 - 1921) a toutes les qualités requises pour être une icone du wokisme triomphant. C'est un métis Cherokee, un braqueur de banque, un écrivain carcéral, un acteur engagé, une victime d'innombrables erreurs judiciaires et il a été mortellement blessé par un banquier.
Mais, il n'a pas cette chance. Il n'est plus guère connu que :
- des spécialistes hyper-pointus du western d'avant 1920 qui lui consacrent parfois une note de bas de page,
- des historiens et folkloristes de l'Oklahoma qui publient bien loin des centres intellectuels de la côte ouest ou de Californie.
- de l'auteur de ce billet qui vient de le découvrir grâce à une affiche de cinéma.
- des rares lecteurs de ce blog !
Ce n'était pas du théâtre d'art et d'essai (je ne sais pas si ça se dit), mais la maison a quand même tenu de 1893 à 1963. Le Grand-Guignol de la rue Chaptal a donc survécu au développement du cinéma muet, du cinéma parlant, du cinémascope et aux débuts de la télévision !
TITRE XXII - DE CELUI QUI PRESSE LA MAIN D’UNE FEMME DE CONDITION LIBRE
Article 1 : Si un ingénu a pressé la main ou le doigt d’une femme de condition libre, il sera condamné à payer 600 deniers, ou 15 sous d’or.
Article 2 : S’il lui a pressé le bras, il sera condamné à payer 1.200 deniers, ou 30 sous d’or.
Article 3 : S’il a porté sa main au dessus du coude, il sera condamné à payer 1.400 deniers, ou 35 sous d’or.
Article 4 : S’il lui a pressé le sein, il sera condamné à payer 1.800 deniers, ou 45 sous d’or.
Loi salique, Titre XXII, version de Charlemagne, vers 798
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(45 sous d'or, c'est l'amende pour le meurtre d'un romain tributaire)
"La New-York Historical Society présente 'I'll Have What She's Have' : The Jewish Deli, une exploration fascinante de la riche histoire de l'expérience des immigrants juifs qui a fait de l'épicerie fine une partie intégrante de la culture new-yorkaise. L'exposition, organisée par le Skirball Cultural Center de Los Angeles, examine comment les immigrants juifs, principalement d'Europe centrale et orientale, ont importé et adapté les traditions pour créer une cuisine qui est devenue une pierre angulaire de la culture populaire.
L'exposition explore la nourriture des immigrants; l'apogée de la charcuterie dans l'entre-deux-guerres ; les épiceries fines du quartier des théâtres de New York ; des histoires de survivants de l'Holocauste et de réfugiés de guerre qui ont trouvé une communauté dans des épiceries fines ; les paysages changeants et rétrécissants des épiceries fines à travers le pays ; et des épiceries fines dans la culture populaire. Sont exposés des enseignes au néon, des menus, des publicités, et des uniformes de charcutiers aux côtés d'extraits de films et de documentaires vidéo.
En 1876-1877, le photographe écossais John Thomson et le journaliste radical Adolphe Smith publient en livraisons mensuelles un reportage sur les conditions de vie des pauvres de Londres. Il sera publié en volume, avec 37 photographies, sous le titre “Street life in London”.
150 ans plus tard, c’est 20 000 $ qu’il faut lâcher chez Sotheby’s pour s’en offrir un exemplaire luxueusement relié !
Le 25 octobre 1693, Lady Wentworth a vendu un terrain vague, situé dans des champs à l'est de Londres, sur lequel une taverne ou une auberge a été immédiatement construite, et elle y est encore aujourd'hui, s'imposant d’une manière remarquable en plein centre de Whitechapel Road. Comme une île dans ce grand courant d'activité humaine, dans cette artère qui traverse d'est en ouest la métropole, cette vieille auberge a résisté à toutes les altérations et est restée indifférente à l'immense faubourg qui s'est formé tout autour.